Sombre vague à nos âmes Foule éparse de vices insondables L'onde à la bordure de nos mondes Là où la lisière doucement gronde S'emplit de rumeurs folles courses Chevauchées et luxures épopées Se brisant sur la lèvre fendue foudroyée Par l'écume du ressac, l'orage et l'ondée Nichée sous les cieux des paupières Pluie de grêle qui s'abattent en fièvres Aux tréfonds tes entrailles en labours Travaillant le ventre fouillant sans détour Sous l'image du liquide coulant sur la peau Mousse épaisse en ces berges à vau l'eau Provoquant les cris de nos sexes fougères Arborescentes poussées en nos forêts primaires