Posté au pied de l'escalier, d'un geste tendre et serein, je vous invite à prendre les devants en vous tendant la main. Je vous suis et devine sous votre robe votre dos musclé, votre nuque offerte et votre cul ferme et roulant sous mes yeux. Nous entrons dans la seule pièce qui s'offre à nous. Dehors la nature semble en suspend. De cette chambre une vaste baie vitrée s'ouvre sur l'Aubrac comme un rectangle posé à mi hauteur, un tableau vivant et immense dans une grande pièce intime. Battu par les vents, le paysage alterne entre lande verte, ruisseaux anarchiques, horizons camaïeux, gris et bleus. L'herbe s'époumone des vents frais qui caressent en cette fin de printemps le plateau des grands espaces. L'impression de fraicheur tranche avec la chaleur tendre de la maison chauffée par la belle cheminée. Dans la pièce une baignoire ovoïde de granit blanc teintée de gris léger trône dans la grande chambre totalement ouverte sur le paysage. Je me cale contre