Porno vice, porno star, sur le canapé les yeux ébahis. Je veux voir. Voir ce qui ne se voit pas. Toujours regarder, sans plus cesser. Des hommes, des femmes, des cris et des râles, simulés, amplifiés, réels, au-delà de l'écran, le néant, l'anéantissement de toute volonté. Le néant qui dévore sans fin, qui te mène en bordure de toi, qui t'empare et te désempare. Pantin empalé, le néant et la brute qui te saisit, qui rentre derrière ta nuque et qui commande plus, encore plus. L'immonde solitude de celui qui se branle, celui qui repousse encore pour voir plus. Les lèvres sont rouges, gonflées, la peau est blanche ou noire, les bordures duveteuses, poilues, propres ou crasseuses, les culs ronds, petits, pleins, gros, les bites toujours démesurées et monstrueuses. Montre-moi encore, écarte tes cuisses, pousse tes couilles, laisse-moi voir, laisse-moi ramper, traverser l'écran, laisse-moi regarder salement à l'intérieur de toi, voir tout ce qui ne se voit pas, attend