Les données sont si simples. Nos mondes sont parallèles et nos chemins ne se croiseront peut être qu’en de si rares occasions. Pourtant les liens sont évidents. Nos géométries se construisent en des cercles concentriques appelés à se chevaucher. Un théorème secret que nous sommes les seuls à avoir découvert. Une révolution qui n’appartient qu’à nous. De multiples centres, et pourtant toujours un mot, un seul, jouissance. Nous seuls, découvreurs de ce nombre d’or qui nous est cher. Tu es a moi, je suis pour toi. Ce pourrait être la synthèse de notre équation. Une équation ô combien complexe. Tu me résistes, je cède. Je définis l’ordonnée, tu traces les points qui la rendront réelle. Deux réalités qui se croisent en une seule et même dérivée, fonction autonome de nos mondes enfouis. Je détaille chacune de tes courbes, je devine les lignes que je ne connais pas, je les prolonge à l’infini jusqu’à ce qu’elles devienne ma réalité. Je les plie à ma guise, les dessine selon ma volo