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Affichage des articles du janvier, 2018

Pour la peau

Comme tu as su attendre Comme tu lui as parlé Et comme elle résistait Elle voulait se défendre Et c'était presque beau De vous voir, presque beau Ta patience infinie Ses "non, "oui", "pas ici". Un jour ça s'est passé Elle voulait dans ta chambre Et tout a bien été Et tout était très tendre; Mais après, comme toujours, Ça t'as rendu tout chose. Elle s'est lavée vite fait; Tu savais bien comme c'était mais Qu'est ce que tu n'ferais pas Pour la peau? Qu'est ce que tu n'ferais pas Pour la peau? Ton sang chauffé d'un coup Tu le sens cavaler Te porter n'importe où Te faire faire un peu tout, sans frein; Là, tu es dans un lit Où ton sang t'a mené Et la fille est jolie Et après, vous parlez Et tu dis "j'ai quelqu'un"; Tu dors sous d'autres draps Depuis longtemps déjà, C'est pourquoi tu es là Avec ton sang qui dort Sous tes mains, sous ta peau; Ton sang pai

La nuit rêve à l'aube

Vent glacial tempête au dehors Gris neige et pluie, chacun passe Marche et vite Sâle lumière blême de l’aube Les noctambules sont restés Au lit Souffle chaud fondant comme de l’or Nuit rouge et carmin, charnelle masse Battements vifs Belle lueur faible crépuscule Les amants ont retrouvé La vie Ils sont là au dehors les bourlingueurs Du marché les mains glacées Légumes d’hiver Le nez rouge sans l’alcool Les dormeurs sont encore à rêver Leur nuit Ils sondent l’intérieur le vrai bonheur De l’étreinte les mains chaudes Mangue charnue Les coeurs vibrent à l’aube Il est temps de sombrer dans nos rêves A l’aube

Un monde en soi

Chaque chose était vivante. Chaque chose était mémoire. Chaque objet était une part d'elle. Chaque objet était elle. Elle était ces objets. Ils étaient elle, sa propriété, son domaine, son monde à elle. Disposer des choses était une nécessité absolue de sa vie. Les faire siens c'était maîtriser un monde, un univers qui lui était propre, univers secret, inconnu, inabordable pour quiconque n'aurait pas été dans sa peau ou dans sa tête. Qui saurait déchiffrer le sens que prenait pour elle cette large tête sculptée qui trônait fièrement à proximité de son lit ? Travaillée dans un bois de noyer aux teintes ambrées, cette crinière sauvage prenait à ses yeux l'écho d'une chevelure de femme s'ouvrant partiellement sur le front équidé d'un animal aux naseaux puissants et au regard fier, un regard porteur de mythes aux chevauchées et aux combats fantastiques. Qui pouvait comprendre que l'anthracite et le gris de lave des tapis épais qui gisaient en rectangles séq

El duende

La mer est calme

Soleil

Céline, Amelia, Virginie, Geta, Marion, Daniel, Clotilde, Elena, Colette, Karine, Katia, Karen, Vanessa, Henri, Selma, Béatrice, Sarah, Florence, en cette nouvelle année je vous adresse du soleil sur vos visages et vous souhaite de la chaleur dans vos coeurs.