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Articles

Affichage des articles du septembre, 2010

Tout un fromage

Peel version déclaration d'amour : "Vous êtes le gruyère sur mes nouilles" Dita version déclaration d'amour : "Tu es mon kiri mélangé à ma polenta" Dita version très amoureuse : "Tu es mon roquefort papillon accompagné de cerneaux de noix sur une tranche de pain au levain très cuit" Dita version moins amoureuse : "Tu es petit bout de fourme d'ambert sur une baguette fraiche" Dita version intense : "Tu es mon Mont d'Or coulant sur ma pomme de terre chaude" Moi version déclaration d'amour : "Maellis, tu es le brillat savarin truffé sur ma tranche de pain bio" Maellis version déclaration d'amour : "Tu es le Saint Amour de mes nuits enivrées" Narracoeur selon les saisons : "Une bonne faisselle au miel" ou "ma grande truffade et sa cochonaille" Elise version alcôve : "Tu es mon Caprice des Dieux, mon Lou Perac, mon Bouton de Culotte et mon Brillat-Savarin à la fois!

L'amour au creux des mains

Il n'est pas de hasard, il est des rendez-vous, pas de coïncidence Aller vers son destin, l'amour au creux des mains, la démarche paisible Porter au fond de soi, l'intuition qui flamboie, l'aventure belle et pure Celle qui nous révèle, superbes et enfantins, au plus profond de l'âme Porté par l'allégresse, et la douceur de vivre, de l'été qui commence La rumeur de Paris, comme une symphonie, comme la mer qui balance J'arrive au rendez-vous, dans l'épaisse fumée, le monde me bouscule Réfugié dans un coin et observant de loin la foule qui ondule Mais le choc imminent sublime et aveuglant Sans prévenir arrive Je m'avance et je vois, que tu viens comme moi, d'une planète invisible Où la pudeur du cœur, impose le respect la confiance sereine Et plus tu t'ouvres à moi et plus je m'aperçois que lentement je m'ouvre Et plus je m'ouvre à toi et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres Il fut long le chemin et les pièges no

Emotional landscape

Une nuit de pleine lune. Calme. Douce. Sereine. Un ciel légèrement voilé. Insuffisamment pour empêcher l'éclat de la lune de baigner le paysage d'une clarté bienfaisante. Un paysage d'alpage. Une grande prairie en pente douce logée au creux des montagnes. La nuit est tiède. Une grande pierre plate comme un miroir de lune. A l'abri de celle-ci, une petite fleur, une pensée sauvage.   Malgré la tiédeur de la nuit, ses pétales sont refermés vers l'intérieur. Elle est dans l'attente d'un soleil de mois d'août, prête à exploser de toutes ses couleurs chatoyantes à la première caresse matinale. Elle sent un souffle, un léger trouble qui l'invite à s'ouvrir, à déployer ses pétales. C'est encore trop tôt. La caresse est agréable, légère, sensible. C'est un petit papillon blanc. S'est il perdu dans la nuit ? Est-ce le parfum sucré de la belle petite pensée sauvage qui l'a convié si tôt à ses côtés ?   Il papillonne doucement, pr

23h00

1 - Ouvrir Enfin vous êtes à moi, assise face à votre écran. Espérant depuis longtemps pouvoir enfin ouvrir onze fois ces messages. Vous ouvrir onze fois à moi. J'ai envie de prolonger longtemps ce moment. Pouvoir vous regarder longuement. Une approche où vous serez habillée. Une approche où je vous envelopperai doucement. Prenant votre mesure, prenant la mesure de mon propre pouvoir sur vous. Espérant que ce Nous puisse être et faire de jolies choses. Vous ne bougez pas. Je ne vous demande pas de le faire. Un foulard parfumé vient vous rendre aveugle au sens premier. Ouverte à tous les autres. Une approche, une attente. Une approche comme un regard sans fard vous caressant du bout des cils. 2 - Déshabiller Je vous déshabille, doucement, le plus lentement du monde, posant enfin mes doigts sur votre peau, la dévoilant dans l'ombre de cette pièce seulement lumineuse de l'écran qui projette en vous les mots que vous lisez. Je vous effeuille en silence entourée de mon p

Vellini

Voilà que Vellini m'honore d'un très joli clin d'oeil. Pour lui rendre cet honneur et la remercier, je vous invite à la lire elle, ainsi que Jules Barbey d'Aurevilly Jardin de la rue Chaptal - Paris

Sangre

J’ai peur de souffrir, j’ai peur d'avoir mal. La lame est entre ses mains. Et ce sont mes craintes qui se dissolvent, brulées par l’acide propulsé par mon cœur. Lâche il y a peu, serein désormais, comme une mer enfin apaisée, comme un lac clos. La lame se déplace, elle la pose sur ses doigts, et je regarde Mara, ma Reine. Agenouillé, absorbé par la magnificence de cette femme que je chéris plus que mon souffle. La pulpe de ses doigts est fine, elle est douce sur ma peau tant ses mains peuvent me cuire. La lame se met en mouvement, un geste décidé, maîtrisé, net et précis. Instantané. Une fine rizière de sang, elle afflue de ses doigts avivés. La vie coule. J’observe le rouge, il se propage, je contemple comme l'on regarde le rivage, présent et absent. Ma main se tend. Elle la prend. Pose la lame sur les extrémités de mon corps. Pulpe épaisse et sale de mes journées de galère. Elle coupe, glisse, coupe la chair. Ma vie est à nue. Elle est à mes côtés, agenouillée tout comme moi

La page blanche de Soleil de Juillet

Certains d'entre vous se souviennent peut-être de la série des pages blanches . J'avais ouvert mes portes à qui voulait bien écrire quelques mots. Chaque plume ayant la liberté d'écrire ce qu'elle souhaitait. F. , Emma , Perséphone , Prudence , Chimères , Luce , Alexandre et Coquine et enfin une soumise m'avait fait le plaisir de m'offrir un peu de leurs mots. Récemment, c'est Soleil de Juillet qui a repris sa plume pour nous faire partager les mots qui suivent. Sachez que l'invitation est permanente, chacun d'entre vous s'il le souhaite peut m'adresser un petit texte inédit ou non, ce sera un plaisir immense que de vous accueillir ici, comme à chaque fois d'ailleurs. Mais avant de vous les faire découvrir n'oubliez pas de visiter " La sensualité du bout de vos mots " un autre site créé par Soleil, un site ouvert à tous, où chacun peut participer à un concours de nouvelle selon le thème choisi. Le thème de l'été po