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Affichage des articles du août, 2009

Chemins

Je vous conseille de vous baigner dans la musique de la "caresse du perdant" (envoi par mail) pour lire ce texte. C'est cette caresse qui a su faire naître ces mots là. Je remercie donc Chamylia pour l'inspiration qu'elle me procure. Le sable sous mes pieds, ce même sable qui me brulait la plante des pieds à l’automne de mon enfance. Ce sable dont j’ai depuis trop rarement foulé le grain. J’aime m’envoler dans ces vastes dunes d’or, lorsque la lumière décline et que le bord de mer est tout à moi. J’ai toujours apprécié être seul ici, rêver à ce qu’il pouvait y avoir de l’autre côté de cette mer, rêver aux autres enfants du bout du monde. Je marche le long de la ligne d’eau, l’écume échouant contre mes pieds me rappelant la caresse des saisons estivales quand, tout frais de ma presque puberté, nous ne pensions qu’à nous amuser, moi et les copains. Nous avions pour nous la confiance que l’on accorde aux garçons et nous nous sentions déjà grand assis sur nos

Jean-Louis

Elle me montre ses dessous, elle parade, des corsets à sa taille Je la vois chienne, je la vois faussement innocente, je la veux   à mes pieds Elle ne me montre rien ou si peu, sans pouvoir la toucher, que mes yeux, que mes mots Je la vois pute, je la vois pleine, je la vois catin, je la veux défoncée Elle s’exhibe toujours vêtue, toujours cet objet à ses hanches Je la vois écarter les cuisses, je la vois décharner son sexe, je la veux exhibée Elle se joue de notre distance, joue les lointaines, me montre son nouveau serre taille, l’air de rien Je la vois les seins éventés, je vois des marques, des yeux exorbités, je la veux le cul défoncé Elle pose sans se dévoiler, elle me met au supplice, cache ses hanches sous le brillant satiné Je vois sa bouche, grande ouverte envahie par des centaines de queues anonymes, je la veux béante Elle distille sa présence, m’envoie quelques photos, toujours si prude, dans son dos le tissu enlacé Je vois son

Agonie

Mystère des mots cachés ou des mots dits, de ses pensées chaleureuses ou enflammées, d'une provocation envoyée ce lundi, ne pouvant m'empêcher aux envies échaudées, me soufflant de plier à ses pieds, comme un docile supplice, et de cette boucle dorée, faire glisser entre mes doigts ce lascif prémice, fermer les yeux puisqu’il me prive de son regard, de sa saveur je m’imprégnerai, et je jouirai de ses râles à chaque butoir, de ma main je me baiserai pour lui, de ma bouche je le prendrai jusqu’à la lie, suppliante envieuse de sa lubricité, ma gorge se fera chienne à ses désirs, et de l ultime bénédicité, de son agonie à mon tour aurai je la permission de jouir ? Nacre - Août 2009 Photo :Monkeytwizzle

Je veux

Non seulement l' Ange Solaire dispose d'une écriture talentueuse, mais elle a aussi un coup de crayon magique. Alors : voulez vous ?... Moi, je veux ! : Quand je ferme les yeux, je revois très clairement l'image de ta queue... Et si tu savais comme, chaque fois, une envie me prend, là, en plein sexe... Envie de la prendre entre mes doigts et de la porter à mes lèvres... Envie de la sentir durcir dans l'écrin chaud et humide de ma bouche. Et ce soupir qui, chaque fois, s'échappe de toi comme si, par l'action de mes lèvres et de ma langue sur ta hampe, je te permettais d'accéder à un autre monde de sensations et d'ivresse... Je bois ton sexe avec gourmandise et cela nous enivre tous les deux... Je te suce, et la tête me tourne autant que la tienne... Et je te veux, au complet dans ma bouche... Je veux sentir ton gland au fond de ma gorge, ton ventre collé à mon front, le léger duvet de tes bourses sur mon visage... Je veux que tu t'enfonces en moi

Butin

Glissez votre main dans mon entrejambe Sentez cette rude chaleur m'envahir Glissez vous tout contre moi, serrant mon buste contre vous, Dès lors, ce seront mes mains qui glisseront sur vos hanches, Ma langue qui glissera sur vos lèvres, Mes doigts qui remonteront votre colonne vertébrale Pour se répandre en caresses frissonnantes dans votre cou, Préparant le terrain de mes lèvres, Offrant leur butin à mes dents.

L'escalier

Une rue déserte Une fine pluie fraiche Une porte Je rentre Une femme de dos Je la suis Je monte une à une les marches Le regard perdu sur ses hanches Sans voir plus loin Balancement métronome, hypnotique Invitation charnelle J’imagine son odeur Je capte ses effluves de chatte Quelques marches encore Je suis tout prêt Elle disparaît derrière une autre porte Interdite Je continue mon ascencion En plein brouillard Photo : Mr et Mme X

Territoires célestes #2

Ils ont taché de reprendre leur souffle, je me suis mis en retrait légèrement, à nouveau adossé à ma chaise. Je n'ai pas profité pleinement du plaisir offert, je crois que mes sensations étaient davantage portées vers le bien être de cette femme que vers mon propre plaisir. Pour ne pas les gêner, j'ai repris une autre lecture, leur permettant de reprendre pied. Profitant de ma lecture, son amant l’a ensuite conduite à la tête du lit. Enchaînant ses poignées aux boiseries. Je me suis levé, pour me mettre au pied du lit. Ses jambes étaient écartées, je distinguais sa toison dans la pénombre. Elle avait des jambes magnifiques, un corps grand, ferme, des seins opulents. Je découvrais son corps. J'ai regardé ses pieds, la tension de ses pieds, une courbe parfaite, une très belle vision. Puis elle a chevauché son homme, je ne voyais d'elle que son dos, les bougies projetaient contre le mur blanc leur silhouette parfaite, un visage d'homme en ombre chinoise, la bouche ouv