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Articles

Affichage des articles du février, 2009

Elle, lui, moi

Pourquoi ? Il n’y a pas de réponse. Il y en a beaucoup trop. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir. Un désir. Un souhait. Une aspiration. Une chose, VIVRE ! Pleinement, vivre intensément ce qui m’est offert à cet instant. Décadence des sens, insensée décadence. Sophie est là. Romain est là. Je suis là. Des dizaines d’hommes et de femmes sont là dans ce spa libertin. Je suis à la fois spectateur et acteur. Je ne maîtrise pas ce jeu. Je ne décide pas, nullement, je me laisse porter. Tout est flou autour de moi. Je flotte, irréel, plus aucune prise sur rien, je n’ai plus cette force de comprendre, je respire lourdement, je suis. Mode instinctif. Je regarde, nu. Je regarde ces nudités qui nous regardent, ces hommes qui se branlent, ces femmes aux regards lubriques, ces couples qui s’enlacent sans aucun voile, ces corps indisciplinés, ses âmes en quête de ce tout, de ce grand tout, la jouissance. Jouir. Jouir . Encore. Encore. Sans fin. Sans arrêt. Sans répit. Des fantômes, ils

De l'autre côté du miroir #3

Quand je les ouvre vous me regardez toujours, vous souriez… vous venez de comprendre que je viens de lâcher prise, que certaines barrières viennent de céder… Vous vous installez alors sur le fauteuil juste derrière vous… Elle continue lentement à jouer avec sa langue… faisant monter en moi un plaisir intense… mon corps se transforme peu à peu en brasier… Sentant que je vais jouir elle s’interrompt me provoquant un petit cri de frustration… puis elle parcourt mon ventre et mes rondeurs de sa langue, des baisers pour remonter sur ma poitrine. Elle prend l’un de mes seins dans sa bouche… sa langue joue avec mon téton déjà durci par le plaisir… elle le pince entre ses lèvres, entre ses dents… je me cambre encore en gémissant… Je vous cherche, tomber sur votre regard fiévreux de me voir prendre autant de plaisir décuple le mien… à cet instant précis j’aimerais vous donner autant de plaisir que vous m’en donnez par l’intermédiaire de votre amie… Dans un murmure je vous appelle….

De l'autre côté du miroir #2

Vous continuez à m’observer… vous pouvez lire dans mon regard un mélange de panique et de colère… Je sens sa main sur mon épaule, je me raidis… Même si je sais que j’encours votre colère je m’écarte brusquement… Vous ne bougez pas et continuez à me fixer… Je recule de nouveau d’un pas… Intérieurement je bous de colère contre vous car je vous avais confié qu’une expérience avec une autre femme me tenterait mais que c’était une envie que j’avais besoin de mûrir et là vous me l’imposez … je n’ai aucune envie que cette femme me touche …. C’est à vous que je me suis abandonnée, offerte sans conditions, c’est à vous que j’appartiens pas à elle. A ce moment très précis vous comprenez que je vais partir …le temps de tourner les talons, vous êtes déjà près de moi, vous saisissez ma main que je vous refuse…. Vous êtes perturbé par ma réaction… jusqu’à présent je n’avais jamais réagi aussi violemment… vous me prenez avec fermeté dans vos bras. « Chère amie laissez nous s’il vos

De l'autre côté du miroir #1

Vous avez peut être lu le triptyque intitulé "Miroir" que j'ai publié ces derniers jours. Sachez que ce texte m'a été inspiré par un récit écrit par l'insoumise (récit intitulé chez elle "l'atelier"). Une histoire qui elle même a jailli des poussières d'étoiles qui ont pétillées au creux des reins de cette belle insoumise lorsque celle-ci a découvert l'un de mes textes écrit il y a quelques années pour Muriel et Raphaelle (au passage je les embrasse). En attendant, dans mon miroir vous avez pu lire ce qu'un homme pouvait vivre en observant les caresses de deux femmes, de l'autre côté du miroir vous pourrez ressentir ce qu'une femme vit lorsqu'elle est le centre de toutes les attentions. Bonne lecture.  Un vendredi soir printanier, 20h j’arrive à l’adresse que vous m’avez indiquée par mail le cœur battant… avec vous chaque nouvelle rencontre est une véritable surprise. Numéro 13, je souris puis me penche sur le pa

Miroir #3

Virginie, jamais vous ne saurais le plaisir que je prends à vous regarder. J’assiste à un spectacle toujours rêvé. Je vois votre progression, je éprouver vos pulsations, je vous vois céder au plaisir, devenir chienne, complètement libérée. J’ai au fond de moi cette petite fierté du mâle à avoir su ouvrir la voie de  la déraison. Vous vous cambrez de plaisir, votre regard toujours au fond du mien. Ne cessez pas de me regarder, ne cessez pas Virginie. Cette fois je sais que vous ne pourrez plus faire demi-tour. Je n’ai plus qu’à apprécier. Je m’installe sur le fauteuil qui se trouve derrière moi, pouvant enfin profiter de cet enchevêtrement de corps, vision divinement saphique. Votre souffle s’accélère. Le visage de Lise disparaît entre vos cuisses, elle ne vous laisse aucun répit et vous pousse au bord du gouffre, vous êtes à deux pas du vide, mais visiblement Lise a décidé de temporiser un peu. La connaissant, elle doit apprécier vos cris de plaisir et veut en profiter encore un peu p

Miroir #2

Je ne me suis pas trompé. Alors que Lise tente de vous apprivoiser, vous me regardez froidement, une colère sourde à fleur de peau. Vous reculez. Vous semblez fuir, comme si vous vouliez à tout prix partir d’ici, tout laisser, tout abandonner. Vous vous figez à nouveau. Je reste silencieux, essayant de vous dire par l’expression de mon seul regard, qu’il ne faut pas, qu’il faut accepter, ne disant pas que ce que je crains plus que tout n’est pas tant que vous me déceviez, mais au contraire que je puisse vous décevoir. Puis votre corps m’échappe. Je n’attends pas plus longtemps, je me lève, m’approche et saisit votre bras. Je ne sais trop quoi faire en cet instant. Dois-je la rassurer ? La mettre en demeure ? Dois-je lui dire combien je tiens à cette rencontre ? Combien je sais qu’elle y trouvera plaisir et épanouissement ? Je demande à Lise de nous laisser. Enfin seul. Vous ne voulez pas me regarder, dans un effort violent j’arrive enfin à trouver mes mots, et devant votre refus d’ent

Miroir #1

Vendredi 13 février. Ce soir nous fêterons dignement votre naissance, je vous invite à sombrer un peu plus dans ce jeu qui fait de moi un tisserand appliqué. Je m’applique à tisser les fils qui vous mèneront à la découverte de votre pouvoir propre, cette force qui vous pousse à vous abandonner à moi, quoi que vous puissiez faire. Devant moi, sans vous effacer, vous ne pouvez qu’acquiescer, accepter et vivre cette douce folie. A cette heure, vous avez du trouver la clef de l’atelier, j’ai disposé pour vous une petite enveloppe pour que vous soyez prête lorsque je vous rejoindrai. Je laisse filer quelques minutes et décide de vous appeler pour vérifier que tout se déroule comme prévu. Mais vous n’y mettez pas du votre, vous rêvassez, je sens en moi une petite pointe d’irritation, au moins 5 minutes que vous êtes là et vous n’avez toujours pas ouvert l’enveloppe ! Impression désagréable que vous n’êtes pas à la hauteur de ce que j’investis dans notre relation. Je vous parle sèchement, vo