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Affichage des articles du octobre, 2010

Aphrodite veut jouer

Aphrodite veut jouer, Aphrodite veut jouer sans prendre ni détours ni gants, elle veut des queues, une, deux, trois, quatre, cinq pour lui clouer le bec et le cul, la chatte et ses mains, lui, il lui faut de la sueur, du vice, du foutre, des trous dilatés, des cris en diable, des bites turgescentes, des chaleurs animales, des hommes en ruts, des femmes fontaines, du sperme, des odeurs, de la mouille, de la pisse, du mal, des odeurs de cul, de musc, du sombre, des trucs, des trucs qui collent au corps, qui la prennent partout, tout le temps, des mâles qui ne lui laissent aucun répit, des regards déviants, des claques brulantes, des griffures dans le cou, sur le cul, des masses qui s'écartent, des chairs labourées, des lèvres ourlées, perlées, disloquées, gonflées, des langues humides qui lèchent, qui lapent, qui crachent, qui fouillent, qui cherchent, qui ouvrent, qui trouvent, qui bouffent, qui poussent, loin, profond, des baisers tranchants, des dents qui mordent, qui s'enfon

L'enfant des sortilèges

Ce territoire c’est le mien, le mien depuis des siècles durant. Je n’ai pas toujours était sage. J’en ai voulu longtemps et souvent aux hommes. C’étaient il y a si longtemps qu’il me faut faire aujourd’hui un effort pour me souvenir. Ils m’avaient ôté la vie, moi qui n’avait rien choisi, moi qui n’avait fait que grandir comme une herbe folle. Ma grand-mère m’avait élevé, d’ailleurs je n’étais fille de rien. Fille de rien puisque née de personne, abandonnée au pied d’une souche morte. Ma Mée était passée par là. Déjà vieille de longues décennies à regarder les hommes de loin. Elle vivait à l’écart du village, ne les côtoyaient qu’à de très rares exceptions, jours de marché, jours de foire dans le grand bourg pas très loin. Lorsque nous rentrions de ces agitations humaines, nous faisions halte sur les grandes pierres, elles formaient là un grand siège où nous pouvions adosser nos corps fatigués par l'agitation des hommes. Ma Mée me fredonnait des chansons qui contaient l'hist

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Vu chez Sarita