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Articles

Affichage des articles du juillet, 2008

Tango

Elle : Mes pensées licencieuses sont multiples... Je m'imagine vous affolant, vous, poignets liés dans le dos, moi, me déshabillant lentement, vous offrant mes seins dans une corbeille de satin, une guêpière aux jarretelles glissant le long de mes cuisses... Je garde encore ce string qui vous cache mon intimité... je vous frôle, vous tendez la bouche...   je m'assieds sur vous vous me suppliez de vous détacher, Vos mains sont avides de moi... Lui: Je vous suis soumis, je m'offre à vous, pleinement conscient. Asseyez vous sur moi où il vous plaira, pourvu que vous me laissiez le temps de vous délivrer. Etouffez moi de votre chatte humide, pourvu que je puisse vous offrir mes caresses. Arrosez mon corps de vos liquides impudiques, pourvu que je puisse vous tenir la main. Cavalier dompté je me laisse guider. Vous m'avez libéré, dans un bruit étouffé de papier froissé, de chair dépliée, une caresse comme un voile je vous lèche, trop longt

Albatre

Aujourd'hui je vous présente quelques lignes écrites par Sandy, des mots aux reflets délicats. J'aimerais un jour qu'elle crée son propre blog, elle en a les mots, elle en a le talent, je vous laisse la découvrir. Emerger de mes ténèbres aux volutes sombres Et me détacher sous un ciel constellé de cristaux aux goûts sucrés et ambrés Vous me l'avez demandé Ecriture inconnue pour des sensations nées de vous Pour ces dunes d'albâtre ne réclamant que vos mains Mains de velours pour emprisonner ces pierres de lune Eclairs de diamants qui me transpercent Eveillant l'écume de cette fleur de lotus au goût marin Courbes de cristal, eaux en cascade encadrant une opale de feu Eclats vifs, envie de vos offrandes laiteuses Envie de violentes douceurs couleur de rubis, couleur de flamme Envie de vous...

18h03

La chaleur est là accablante, je suis assis dans ce train qui me conduit en un saut de puce vers la capitale. Nous avons souvent parlé de ce jour, de ces deux nuits. Ces deux nuits qui débuteront ce soir. Deux nuits dans le cœur étoilé de la ville lumière, deux nuits seuls au monde dans cette petite chambre d’hôtel aux couleurs Pop Art, parfait pour l’artiste que vous êtes. J’aime la couleur de vos mots Madame, j’aime vous fournir des crayons colorés pour que vous puissiez y tremper votre encre et vous ancrer en moi avec cette force qui est la votre. Il y a peu nous étions deux inconnus… aujourd’hui que sommes nous devenus l’un pour l’autre ? Une question à laquelle il m’est difficile de répondre. Vous étiez seule, j’étais là. Vous étiez là, étais je seul ? Vous espériez un homme qui puisse vous apporter la sueur de vos rêves, qui puisse au contact de votre peau mettre en relief vos mots. Vous étiez si désemparée que je n’ai eu qu’un désir vous ouvrir mes bras, vous offrir un refu

Tot el pes del cel

Tot el pes del cel, com una sitja plena: cada estrat una collita més llunyana: com un embut que buida en mi la claredat d'un cel molt alt i la concentra en una roentor d'hores simultànies, en una opressió esclafadora: el pes i la cremor de tanta llum, de tantes hores que no seran mai més però que són encara llum, que són ara dolor, turment, que són malgrat no ser del tot, que són i que me fan ser. Tout le poids du ciel, comme un silo plein, chaque couche une cueillette davantage éloignée Comme un entonnoir qui viderait en moi la clarté d’un ciel très haut Et la concentrerait en une incandescence d’heures simultanées En une oppression qui broie, et c’est le poids et Aussi la brulure causée par tant de lumière Par tant d’heures qui ne seront Plus jamais mais qui sont Encore lumière   Qui sont maintenant une douleur, un tourment, Qui sont malgré ne pas être entièrement, Qui sont et qui Me font Etre Poême catalan de David Jou i Mirabent / photo