Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mars, 2009

Le train (vu par elle)

Bientôt dix-huit heures cinquante. Je monte à bord du train qui me ramène chez moi, le coeur battant. J'ai failli manquer notre rendez-vous. Je devais être prêt à dix-neuf heures, voilà qui était un peu juste... Aussitôt les portes franchies, je me dirige vers les toilettes des premières classes, plus grandes, plus propres... Je verrouille la porte derrière moi, suspends ma veste au crochet, déserre ma cravate et la mets diligemment à l'abri dans ma chemise dont je remonte les manches soigneusement... Puis, enfin prêt, les joues roses et le coeur battant, descends la fermeture éclair de mon pantalon et sors mon sexe qui affiche déjà une érection fière... Déjà ce matin, quelques instants après le réveil, j'avais pensé à elle. À elle et à ses envies plurielles. À elle et aux caresses qu'elle souhaite m'offrir, et auxquelles je voudrais tant m'abandonner. Sous la douche, je n'avais pas su résister à cette envie de me caresser. Le moment a été trop bref, le p

Punition #2

Le repas se passe le plus normalement du monde, comme si nous n’étions que deux amants tout à fait légitime, comme si entre nous il n’y avait ni captive ni tourmenteur. J’aurais pu lui demander par surprise entre l’entrée et le plat de résistance de jouer la geïsha pour moi. J’aurais pu lui dire « file aux toilettes mauvaise fille, je te rejoins », oui j’aurais pu lui dire et lui faire toutes sortes de choses, là dans ce restaurant, tellement sa beauté me rendait sensible. J’aurais pu… mais je n’en ai rien fait, je voulais qu’elle oublie que ce soir était un rendez vous punition. Et je crois qu’elle n’y a vraiment plus songé. J’aime voir ses yeux scintiller, j’aime la savoir gaie, enivrée par les effluves alcoolisés de ce Condrieu que j’avais commandé. Je crois que je pourrais la saouler pour le seul plaisir de voir cette petite flamme aguicheuse qui vacille au fond des ses yeux lorsque les verres se sont succédés. Le repas se déroule de la plus charmante façon, nous flirtons, j’aime,

Punition #1

L’objet de mes désirs, ma très chère captive , a joué ces derniers temps à un petit jeu dangereux, elle s’est faite allumeuse, m’a donné envie de la prendre sur le champ par des petits messages incendiaires alors même qu’elle n’était pas disponible pour moi, alors même qu’elle ne pouvait recevoir ne serait ce que mes caresses virtuelles. J’avoue que cela m’a agacé qu’elle puisse se permettre de jouer avec mes désirs toute une après midi durant sachant très bien que je ne désirerai qu’une chose la faire jouir, et que cette seule chose ne pouvait se passer ce jour là. J’avais conclu nos échanges sur un ton agacé, elle voulait jouer, nous allions jouer. Elle voulait faire de moi son petit jouet et m’allumer au gré de ses humeurs, je lui montrerai que la règle n’était pas celle-ci. Aucune idée précise pour l’instant, mais la semaine qui allait se dérouler me donnerait suffisamment de temps pour trouver l’idée qui la rendrait encore un peu plus captive. Je décidais donc de lui écrire un

Pause méridienne

11h15 : Portez moi à votre bouche ma chère captive, embrassez ce vous qui me représente, ce vous qui passe ses journées et ses nuits contre votre peau dénudée. Ce vous que j'ai voulu comme un petit pense bête initialement, une façon de vous rappeler que j'étais à vos côtés y compris lors de mes absences. Vous avez fait de ce pendentif, une chose que je n'attendais pas. Vous l'avez fait moi, "Vous". J'ai été touché par cette attention. Et j'espère que ma présence est encore palpable sur votre peau à chaque instant. J'espère que chaque matin devant votre glace vous me voyez déposer un baiser sur votre décolleté. J'espère que chaque soir vous ressentez la caresse qui parcourt le creux de vos seins. Ce "Vous", je veux aujourd'hui le savoir en vous, dans votre intimité, dans ce lieu que je ne découvrirai sans doute jamais. Alors offrez moi au moins cette présence, cette découverte en pensée. Décrochez le pendentif de votre cou. Embra

Saoûle-moi

Tôt ce matin. Tu ne dors pas. Je ne sais pas ce qui t’a si tôt éveillée. Le réveil est encore loin mais je n’arrive pas à dormir sans toi. Je me demande ce que tu fais. Te connaissant tu dois être devant ton ordinateur à visiter les autres, à lire leurs mots, à te plonger dans leur fantasmagorie, à vivre par procuration leurs fantasmes sobres ou délurés. L’idée me plait, effet instantané sur ma queue. J’ai envie. J’ai envie de te lécher. Je te trouve nue sous une épaisse couverture, le visage éclairé par l’écran. Je distingue tes jambes nues bleutées par la lumière métallique de l’ordinateur. Mon regard s'égare entre tes cuisses que je devine. Tu me regarde, un air ailleurs, je distingue cette lueur habituelle. Envie. Tu as envie de baiser. Je sais que tu n'attends qu'une chose. Deux mots. Ecarte les. Ecarte les que je puisse m'agenouiller entre tes cuisses. Le regard fiévreux. Je te regarde. Tes yeux. Puis mon regard s'incline vers ta chatte que je veux lécher. Ou

Je ne sais pas être raisonnable

no comments...

You shook me all night

Je l'avoue sans honte car c'est un plaisir tout à fait avouable, j'aime quand mes mots raisonnent ailleurs. Et visiblement cet instantané là a secoué l'imagination de l'Ange Solaire et a créé un écho auquel je n'avais pas songé. Cet instantané était un prolongement offert à ma très chère captive . Elle a aimé, j'ai aimé. Une autre a aimé, et cet instantané a pris depuis une autre forme et est devenu un autre prolongement, celui de l'imagination de l'Ange Solaire. Aimerez vous ? Avant de vous livrer l'écho de l'Ange Solaire dans son intégralité, je voulais vous dire qu'une amie m'a dit que pour elle j'avais écrit ce texte "comme on se branle". Je crois qu'elle a tout à fait raison. Il me fallait un exutoire, il me fallait évacuer toute cette pression, j'avais envie de baiser, j'avais envie d'expulser ce trop plein, ce fut tout le plaisir des mots offerts à ma captive. Croyez vous que l'Ange Sola

Instantané

J'ai envie de vous prendre, de vous prendre là, tout de suite sur le champ, oui sur le champ, sans préliminaire. Vous embrasser fougueusement, rageusement, vous faire sentir comme ma queue est dure. Elle est chaude, bouillante et douce à la fois. J'aimerais que votre main se pose dessus, ressentent les veines palpitantes, la chaleur qu'elle dégage, cette étrange douceur qui me donne parfois l'envie de vouloir sucer mon propre sexe... oui j'aimerais sentir votre main sur ma queue, m'approcher de vous alors que vous êtes occupée à autre chose, vous prendre la main et la poser sur mon sexe, vous surprendre. Et alors le déchaînement pourrait commencer. Un seul regard et vous adopteriez la position qui convient parfaitement à mes envies animales. A quatre patte, le cul bien en évidence, le cul et la chatte comme une invitation à être baiser, à être travaillée, prêtrie, déchirée, étirée. Vous seriez prête à m'accueillir, prête à être saillie comme une jolie chien