L’objet de mes désirs, ma très chère captive, a joué ces derniers temps à un petit jeu dangereux, elle s’est faite allumeuse, m’a donné envie de la prendre sur le champ par des petits messages incendiaires alors même qu’elle n’était pas disponible pour moi, alors même qu’elle ne pouvait recevoir ne serait ce que mes caresses virtuelles. J’avoue que cela m’a agacé qu’elle puisse se permettre de jouer avec mes désirs toute une après midi durant sachant très bien que je ne désirerai qu’une chose la faire jouir, et que cette seule chose ne pouvait se passer ce jour là.
J’avais conclu nos échanges sur un ton agacé, elle voulait jouer, nous allions jouer. Elle voulait faire de moi son petit jouet et m’allumer au gré de ses humeurs, je lui montrerai que la règle n’était pas celle-ci. Aucune idée précise pour l’instant, mais la semaine qui allait se dérouler me donnerait suffisamment de temps pour trouver l’idée qui la rendrait encore un peu plus captive. Je décidais donc de lui écrire un mail qui n’appelait aucune réponse.
« Madame… vous avez osé m’allumer, me défier toute l’après-midi…vous savez bien évidemment que vous serez punie pour cela…
Voici ce que j’attends de vous… que dis-je ! ce que j’exige de vous !
Samedi soir à 21h je vous attendrai devant notre restaurant habituel… vous porterez cette robe courte et noire au décolleté provoquant et une paire de bas que je vous laisse le soin de choisir… dernier détail j’exige de vous encore une chose :
Je vous veux nue sous cette robe !
Jusque là je vous prive de mes mots, de ma présence, de ma voix.. Silence complet !! Oui nous sommes mardi ! Je vous interdis de protester vous savez que je ne transigerai pas… Vous avez été insolente ! Indécente ! Allumeuse ! Voici votre correction !
Je vous souhaite une bonne semaine ma chère captive ! J’espère que ce manque de moi vous provoquera une flambée de désir de vous faire pardonner…
A samedi ! »
Samedi. Je ne lui ai donné aucune nouvelle, je n’en ai pas eu en retour. Dans ces cas là j’ai toujours peur que le lien ne soit définitivement rompu. Et si finalement mon dernier mail par ses intonations colériques avait fait fuir ma captive, et si ce lien fragile qui nous unit c’était rompu net ces derniers jours. J’y ai pensé toute la semaine, j’ai pensé à elle toute la semaine. Que fait-elle ? Que ressent-elle ? Pense-t-elle à moi aussi souvent que mes portées s’envolent vers elle ? Se caresse-t-elle comme je le fais fréquemment lorsque les images de nous m’assaillent ? Compter le nombre de fois où j’ai failli rompre ce vœu de silence momentané serait trop fastidieux tellement toutes ces questions m’ont occupées ces derniers temps. Mais j’ai su tenir.
Dans quelques minutes je serai à ses côtés. Malheureusement je suis en retard, cela ne me ressemble guère mais, voilà, il a fallu que Lise me fasse patienter quelques minutes. Et comme elle n’avait pas les clefs de mon atelier et qu’elle était une pièce maîtresse de la petite surprise que j’avais concocté pour ma captive, je n’ai pu faire autrement que l’attendre et laisser faire les 100 pas à Virginie, mon insoumise. Enfin j’arrive. Dans la fraicheur de la nuit je distingue Virginie, exactement comme je l’imaginais. Le regard à terre. N’osant regarder les gens qui croisent son chemin. Elle est venue, soulagement devant sa présence. Et elle m’a attendu… 15 minutes de retard mais elle est là, vêtue de son manteau, de cette fameuse robe noire, je distingue le reflet sombre de ses bas. Je décide d’improviser et de dévier légèrement l’histoire que j’avais imaginé pour nous.
« Êtes –vous devant le restaurant ?
- Oui
- Portez-vous la tenue exigée?
- Oui mais…
- Stop ! Entrez, demandez notre table, installez-vous ! »
Elle entre dans le restaurant. J’ai lu sur son visage un soulagement lorsqu’elle a entendu le son de ma voix au creux de son oreille. Mais ce petit éclair de lumière c’est bien tôt éteint. Je sais qu’elle se sentira encore plus nue sans moi dans ce restaurant. Une femme seule, tout à fait aguicheuse, avec un décolleté qui ne sied guère aux sorties mondaines mais beaucoup plus aux orgies des clubs libertins. Je sens cette tension dans sa démarche. Malgré tout elle entre. Je la vois s’adresser au serveur. Il la guide jusqu’à la table que j’ai réservé. Je les vois marcher le long de la longue baie vitrée. Le serveur la devance. S’arrête. Je le devine un peu gêné, j’ai l’impression qu’il a oublié de proposer ce que veut la bienséance à l’entrée de tout restaurant digne de ce nom. « Puis je vous débarrasser ?». Je l’en excuse, comment aurait il pu ne pas être troublé par une si jolie femme. Je vois Virginie refuser son offre. Décidément, nos échanges ne lui ont pas donné beaucoup d’assurance, moi qui aimerait la voir se donner en spectacle devant des yeux inconnus… voilà qu’elle refuse d’ôter son manteau dans une salle de restaurant. Pudique, vous avez dit ? Beaucoup trop. Il faudra que je la fasse cheminer encore un peu visiblement.
Je suis un peu contrarié. Et décide finalement de prolonger l’attente afin de voir quelle sera sa réaction. J’observe la salle, les hommes ne cessent de jeter des œillades vers notre table encore plus intriguée par la présence de cette femme qui ne souhaite se dévêtir et qui visiblement attend un rendez vous galant. Je vois quelques femmes courroucées par l’attitude de leurs maris, ils paraissent distraits et ces dames savent exactement ce qu’il en est. Un peu de piment, voilà tout ce qu’il faut pour augmenter la température de cette salle.
« Vous êtes-vous installée ?
- Oui.
- Portez-vous votre manteau ?
- Non.
- Madame… je vous repose la question portez-vous votre manteau ? »
Je vois son visage surpris, elle parcourt la salle des yeux à ma recherche mais ne me trouve pas.
« Oui je le porte…
Assumez votre tenue et ôtez-moi ce manteau immédiatement ou vous resterez seule toute la soirée! »
Elle s’exécute, contrariée. Je sens qu’il ne me faudra pas abuser de la situation davantage. Elle se dévêtît. Je vois le regard d’un homme situé en face la table de la notre, exactement en face de Virginie, son regard plonge dans les seins de ma captive. Petit frisson. J’aime que d’autres convoitent ce que je possède. Mais Virginie ne l’entend pas ainsi et se met à pianoter sur son téléphone. Le mien se met à vibrer aussitôt.
« Désolée de vous décevoir mais le jeu à assez duré… je m’en vais ! »
Cette fois je vois son visage se tourner vers l’extérieur. J’ai l’impression qu’elle me distingue dans la nuit. Je vois clairement les traits de son visage tendus par la colère et l’agacement. Une fois de plus, j’ai la douloureuse sensation d’être aller trop loin. Et une fois de plus je m’en veux de m’être laisser aller à ce plaisir égoïste de la voir évoluer en toute impunité sans qu’elle ne sache que je me délecte de sa personne, de ces petits gestes qui la rendent si sensuelle à mes yeux. Je réagis, je lui téléphone, ma voix. Je sais qu’elle l’apaisera.
« Cela vous déplait tellement d’attirer le regard des hommes qui se trouvent dans la salle ? Vous êtes si… sexy dans cette robe… je ne suis pas le seul à le penser… depuis votre arrivée le serveur ne vous lâche pas des yeux… »
Cette fois je vois son visage me chercher dans la foule du restaurant. Elle vient de comprendre que je ne suis pas en retard, que je l’observe depuis tout ce temps. Sa colère a disparu, comme si ma seule présence même invisible suffisait à me faire pardonner de toute cette muflerie. Je suis chanceux. Et je voudrai l’embrasser là, tout de suite. Elle me cherche en vain autour des tables environnantes.
« Non pas par là… à l’extérieur… »
Cette fois elle me distingue et suis ma progression du regard. Je prends sciemment mon temps. Mais j’ai envie de presser le pas. Elle me manque. Je veux être à ses côtés là, tout de suite. Je profite de ses quelques pas pour me reprendre, effacer l’impression désagréable de m’être mal conduit. J’ai envie de l’embrasser à pleine bouche, elle est belle, légèrement maquillée, juste pour moi. Les autres hommes ne voient que son décolleté, moi je la vois elle. J’ai envie de l’embrasser passionnément pour montrer aux autres mâles en manque que cette femme est à moi. Mais je n’en ferai rien. Je veux reprendre les choses en main, ne pas me laisser dépasser. Alors je ne fais que déposer un léger et rapide baiser sur ses lèvres. Elle me regarde, déçue de cette distance, silencieuse.
« Maintenant nous allons profiter du repas… petite pause avant la suite de la soirée…. »
Lui dis-je avec mon plus beau sourire, les yeux pétillant de malice.
J’avais conclu nos échanges sur un ton agacé, elle voulait jouer, nous allions jouer. Elle voulait faire de moi son petit jouet et m’allumer au gré de ses humeurs, je lui montrerai que la règle n’était pas celle-ci. Aucune idée précise pour l’instant, mais la semaine qui allait se dérouler me donnerait suffisamment de temps pour trouver l’idée qui la rendrait encore un peu plus captive. Je décidais donc de lui écrire un mail qui n’appelait aucune réponse.
« Madame… vous avez osé m’allumer, me défier toute l’après-midi…vous savez bien évidemment que vous serez punie pour cela…
Voici ce que j’attends de vous… que dis-je ! ce que j’exige de vous !
Samedi soir à 21h je vous attendrai devant notre restaurant habituel… vous porterez cette robe courte et noire au décolleté provoquant et une paire de bas que je vous laisse le soin de choisir… dernier détail j’exige de vous encore une chose :
Je vous veux nue sous cette robe !
Jusque là je vous prive de mes mots, de ma présence, de ma voix.. Silence complet !! Oui nous sommes mardi ! Je vous interdis de protester vous savez que je ne transigerai pas… Vous avez été insolente ! Indécente ! Allumeuse ! Voici votre correction !
Je vous souhaite une bonne semaine ma chère captive ! J’espère que ce manque de moi vous provoquera une flambée de désir de vous faire pardonner…
A samedi ! »
Samedi. Je ne lui ai donné aucune nouvelle, je n’en ai pas eu en retour. Dans ces cas là j’ai toujours peur que le lien ne soit définitivement rompu. Et si finalement mon dernier mail par ses intonations colériques avait fait fuir ma captive, et si ce lien fragile qui nous unit c’était rompu net ces derniers jours. J’y ai pensé toute la semaine, j’ai pensé à elle toute la semaine. Que fait-elle ? Que ressent-elle ? Pense-t-elle à moi aussi souvent que mes portées s’envolent vers elle ? Se caresse-t-elle comme je le fais fréquemment lorsque les images de nous m’assaillent ? Compter le nombre de fois où j’ai failli rompre ce vœu de silence momentané serait trop fastidieux tellement toutes ces questions m’ont occupées ces derniers temps. Mais j’ai su tenir.
Dans quelques minutes je serai à ses côtés. Malheureusement je suis en retard, cela ne me ressemble guère mais, voilà, il a fallu que Lise me fasse patienter quelques minutes. Et comme elle n’avait pas les clefs de mon atelier et qu’elle était une pièce maîtresse de la petite surprise que j’avais concocté pour ma captive, je n’ai pu faire autrement que l’attendre et laisser faire les 100 pas à Virginie, mon insoumise. Enfin j’arrive. Dans la fraicheur de la nuit je distingue Virginie, exactement comme je l’imaginais. Le regard à terre. N’osant regarder les gens qui croisent son chemin. Elle est venue, soulagement devant sa présence. Et elle m’a attendu… 15 minutes de retard mais elle est là, vêtue de son manteau, de cette fameuse robe noire, je distingue le reflet sombre de ses bas. Je décide d’improviser et de dévier légèrement l’histoire que j’avais imaginé pour nous.
« Êtes –vous devant le restaurant ?
- Oui
- Portez-vous la tenue exigée?
- Oui mais…
- Stop ! Entrez, demandez notre table, installez-vous ! »
Elle entre dans le restaurant. J’ai lu sur son visage un soulagement lorsqu’elle a entendu le son de ma voix au creux de son oreille. Mais ce petit éclair de lumière c’est bien tôt éteint. Je sais qu’elle se sentira encore plus nue sans moi dans ce restaurant. Une femme seule, tout à fait aguicheuse, avec un décolleté qui ne sied guère aux sorties mondaines mais beaucoup plus aux orgies des clubs libertins. Je sens cette tension dans sa démarche. Malgré tout elle entre. Je la vois s’adresser au serveur. Il la guide jusqu’à la table que j’ai réservé. Je les vois marcher le long de la longue baie vitrée. Le serveur la devance. S’arrête. Je le devine un peu gêné, j’ai l’impression qu’il a oublié de proposer ce que veut la bienséance à l’entrée de tout restaurant digne de ce nom. « Puis je vous débarrasser ?». Je l’en excuse, comment aurait il pu ne pas être troublé par une si jolie femme. Je vois Virginie refuser son offre. Décidément, nos échanges ne lui ont pas donné beaucoup d’assurance, moi qui aimerait la voir se donner en spectacle devant des yeux inconnus… voilà qu’elle refuse d’ôter son manteau dans une salle de restaurant. Pudique, vous avez dit ? Beaucoup trop. Il faudra que je la fasse cheminer encore un peu visiblement.
Je suis un peu contrarié. Et décide finalement de prolonger l’attente afin de voir quelle sera sa réaction. J’observe la salle, les hommes ne cessent de jeter des œillades vers notre table encore plus intriguée par la présence de cette femme qui ne souhaite se dévêtir et qui visiblement attend un rendez vous galant. Je vois quelques femmes courroucées par l’attitude de leurs maris, ils paraissent distraits et ces dames savent exactement ce qu’il en est. Un peu de piment, voilà tout ce qu’il faut pour augmenter la température de cette salle.
« Vous êtes-vous installée ?
- Oui.
- Portez-vous votre manteau ?
- Non.
- Madame… je vous repose la question portez-vous votre manteau ? »
Je vois son visage surpris, elle parcourt la salle des yeux à ma recherche mais ne me trouve pas.
« Oui je le porte…
Assumez votre tenue et ôtez-moi ce manteau immédiatement ou vous resterez seule toute la soirée! »
Elle s’exécute, contrariée. Je sens qu’il ne me faudra pas abuser de la situation davantage. Elle se dévêtît. Je vois le regard d’un homme situé en face la table de la notre, exactement en face de Virginie, son regard plonge dans les seins de ma captive. Petit frisson. J’aime que d’autres convoitent ce que je possède. Mais Virginie ne l’entend pas ainsi et se met à pianoter sur son téléphone. Le mien se met à vibrer aussitôt.
« Désolée de vous décevoir mais le jeu à assez duré… je m’en vais ! »
Cette fois je vois son visage se tourner vers l’extérieur. J’ai l’impression qu’elle me distingue dans la nuit. Je vois clairement les traits de son visage tendus par la colère et l’agacement. Une fois de plus, j’ai la douloureuse sensation d’être aller trop loin. Et une fois de plus je m’en veux de m’être laisser aller à ce plaisir égoïste de la voir évoluer en toute impunité sans qu’elle ne sache que je me délecte de sa personne, de ces petits gestes qui la rendent si sensuelle à mes yeux. Je réagis, je lui téléphone, ma voix. Je sais qu’elle l’apaisera.
« Cela vous déplait tellement d’attirer le regard des hommes qui se trouvent dans la salle ? Vous êtes si… sexy dans cette robe… je ne suis pas le seul à le penser… depuis votre arrivée le serveur ne vous lâche pas des yeux… »
Cette fois je vois son visage me chercher dans la foule du restaurant. Elle vient de comprendre que je ne suis pas en retard, que je l’observe depuis tout ce temps. Sa colère a disparu, comme si ma seule présence même invisible suffisait à me faire pardonner de toute cette muflerie. Je suis chanceux. Et je voudrai l’embrasser là, tout de suite. Elle me cherche en vain autour des tables environnantes.
« Non pas par là… à l’extérieur… »
Cette fois elle me distingue et suis ma progression du regard. Je prends sciemment mon temps. Mais j’ai envie de presser le pas. Elle me manque. Je veux être à ses côtés là, tout de suite. Je profite de ses quelques pas pour me reprendre, effacer l’impression désagréable de m’être mal conduit. J’ai envie de l’embrasser à pleine bouche, elle est belle, légèrement maquillée, juste pour moi. Les autres hommes ne voient que son décolleté, moi je la vois elle. J’ai envie de l’embrasser passionnément pour montrer aux autres mâles en manque que cette femme est à moi. Mais je n’en ferai rien. Je veux reprendre les choses en main, ne pas me laisser dépasser. Alors je ne fais que déposer un léger et rapide baiser sur ses lèvres. Elle me regarde, déçue de cette distance, silencieuse.
« Maintenant nous allons profiter du repas… petite pause avant la suite de la soirée…. »
Lui dis-je avec mon plus beau sourire, les yeux pétillant de malice.
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