Aphrodite
veut jouer, Aphrodite veut jouer sans prendre ni détours ni gants, elle
veut des queues, une, deux, trois, quatre, cinq pour lui clouer le bec
et le cul, la chatte et ses mains, lui, il lui faut de la sueur, du
vice, du foutre, des trous dilatés, des cris en diable, des bites
turgescentes, des chaleurs animales, des hommes en ruts, des femmes
fontaines, du sperme, des odeurs, de la mouille, de la pisse, du mal,
des odeurs de cul, de musc, du sombre, des trucs, des trucs qui collent
au corps, qui la prennent partout, tout le temps, des mâles qui ne lui
laissent aucun répit, des regards déviants, des claques brulantes, des
griffures dans le cou, sur le cul, des masses qui s'écartent, des
chairs labourées, des lèvres ourlées, perlées, disloquées, gonflées,
des langues humides qui lèchent, qui lapent, qui crachent, qui
fouillent, qui cherchent, qui ouvrent, qui trouvent, qui bouffent, qui
poussent, loin, profond, des baisers tranchants, des dents qui mordent,
qui s'enfoncent, qui déchirent, qui font hurler, qui claquent, des
fouets, des mains, des cordes, des liens, des objets, des
détournements, des volutes d'insanités, des chapelets de jouissance,
des orgasmes insondables, des oublis, des néants, des ailleurs, des
paradis d'étuves, des corps épuisés, des âmes qui supplient, qui en
redemandent, des êtres qui ne veulent pas mourir, des femmes qui
rampent, qui supplient, des hommes qui titubent, ivres de sexe, de
peau, de membres étreints, contraints, libérés, des êtres qui se
consument, qui se brulent, qui se fondent, qui disparaissent, des corps
et des âmes qui ne sont plus qu'objet, désir, pantelants et outrageant.
Aphrodite est petite chienne, je ne lui souhaite qu'une chose que ses
nuits et ses jours soient bacchanales.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
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