Vent glacial tempête
au dehors
Gris neige et pluie,
chacun passe
Marche et vite
Sâle lumière blême
de l’aube
Les noctambules sont
restés
Au lit
Souffle chaud
fondant comme de l’or
Nuit rouge et
carmin, charnelle masse
Battements vifs
Belle lueur faible
crépuscule
Les amants ont
retrouvé
La vie
Ils sont là au
dehors les bourlingueurs
Du marché les mains
glacées
Légumes d’hiver
Le nez rouge sans
l’alcool
Les dormeurs sont
encore à rêver
Leur nuit
Ils sondent
l’intérieur le vrai bonheur
De l’étreinte les
mains chaudes
Mangue charnue
Les coeurs vibrent à
l’aube
Il est temps de
sombrer dans nos rêves
A l’aube
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