Porno vice, porno star, sur le canapé les yeux ébahis. Je veux voir. Voir ce qui ne se voit pas. Toujours regarder, sans plus cesser. Des hommes, des femmes, des cris et des râles, simulés, amplifiés, réels, au-delà de l'écran, le néant, l'anéantissement de toute volonté. Le néant qui dévore sans fin, qui te mène en bordure de toi, qui t'empare et te désempare. Pantin empalé, le néant et la brute qui te saisit, qui rentre derrière ta nuque et qui commande plus, encore plus. L'immonde solitude de celui qui se branle, celui qui repousse encore pour voir plus. Les lèvres sont rouges, gonflées, la peau est blanche ou noire, les bordures duveteuses, poilues, propres ou crasseuses, les culs ronds, petits, pleins, gros, les bites toujours démesurées et monstrueuses. Montre-moi encore, écarte tes cuisses, pousse tes couilles, laisse-moi voir, laisse-moi ramper, traverser l'écran, laisse-moi regarder salement à l'intérieur de toi, voir tout ce qui ne se voit pas, attends, attends, s'il te plaît ne me suce pas, ne me lèche pas, écoute-moi, toi pousse-toi, laisse-moi la place que je décharge mon foutre sur son visage, son visage à elle aussi, et à cette autre aussi, oui à celle-là encore, à lui si tu veux. Voilà mon foutre sur mes mains, mon torse, une tâche sur le cuir noir, les images me révulsent. Acteur esseulé sur mon canapé.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
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