Il y a un an, je vous adressai quelques titres de Lhasa, il y a un an, elle n'était plus. Il y a un an je l'écoutais sans cesse. Elle vous sera désormais liée dans mon imaginaire ma chère amie.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
Je me souviens que je l'écoutais, tandis que je franchissais cette distance vers celui qui déjà ne voulait plus de moi (amusant, quand on sait à ce jour qu'il me reproche d'avoir mis un terme à notre histoire).
RépondreSupprimerJe me souviens l'avoir emporté avec moi vers la Pointe d'Arradon. Je me souviens du bruit de la pluie...
Que de chemin parcouru depuis.
Tout juste une année... et oui, comme vous, je constate que le chemin parcouru n'est pas petit.
RépondreSupprimerJ'avais lu quelque part que l'année 2010 était celle de tous les changements et que 2011 verrait ceux-ci être finalisés. On y croit ou pas, je ne sais même pas si j'ai envie d'y croire ou pas.
RépondreSupprimer2011 m'amène à refaire ma vie de fond en comble...ça fait du bien d'écouter à nouveau "con toda palabra"...
Et me dire que maintenant, la mer est accessible à pieds.
Nous avons tous nos petites croyances, même si elles varient en fonction de nos humeurs. Moi je croyais que l'année de mes 33 ans constitueraient un nouvel élan, marqué en cela par les premiers mots de Henry Miller laissés dans sexus. De fait, mon projet 2009 qui devait marquer les 33 n'a pas abouti. Les 34 furent un entre deux. Les 35 et donc 2011 restent à définir.
RépondreSupprimer