Un pied après l'autre hors des sables mouvants
Que j'étais rassurée sous ses plages étouffantes
La voix à mon oreille me murmurait la suite
Et même si la suite c'était l'assaut des côtes
Le sable des poumons et la fin des émeutes du sang
Je savais et je me laissais prendre
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
N'importe qui
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
oh oh oh oh
Qu'il a fallu de grâce pour qu'enfin je m'étire
Et retrouve comme un morceau de glace oublié dans ma bouche
J'ai craché j'ai trouvé
L'amour trop long
Et les hommes pouvaient marcher, marcher sur l'eau
Je voyais transparents leurs algues et leurs boyaux
Mais je voulais me donner
Je voulais m'arrêter de comprendre
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
N'importe qui
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
oh oh oh oh
Dis moi, quand j'écris, ça s'efface aussitôt sous les vagues
Ou c'est moi qui crois que les oiseaux sont de l'encre
On bouge à peine, ça s'envole vers des pays plus chauds
Je voulais être grande et pouvoir écouter ce qu'il dit ce silence
Mais j'use mes poignets à chercher dans les vagues
Tes messages effacés ta présence
Je sais plus si devant c'est la plage ou un mur
Ces choses qu'on me lance, des fleurs ou des ordures
c'est la première fois que j'entends que ma voix dit oui
Qui suis-je maintenant que je ne suis plus personne
Est-ce vraiment la mienne cette voix qui résonne
Dans la ville endormie secouée d'un frisson infini
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
N'importe qui
Oh j'aurais suivi
N'importe qui
oh oh oh oh
Merci pour cette découverte, ma chauve souris...
RépondreSupprimerUne chanson qui transporte