Au refuge des quatre vents quatre amants sous la brise des verts arpents là bas loin au soleil levant d'autres îles sous le vent d'autres chairs qui se tendent en écho des tombants des mains caressantes des lèvres trempées de sucre fondant sous la langue des baisers en esquisses et portants, le dessin des courbes lentes, des monts gisants, des prairies aux milles champs, des falaises abruptes vertiges et plus bas dans nos pas pour un temps sur la lande alanguis au creux des vallées et des chants à l'abri des tempêtes quatre corps tous ardents.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
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