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Étoilés

 Écorcée


La faine du hêtre

La cire liquide de flamme 

La gueule noire

Nos corps drapés et obscènes


Enchevêtrés


Écorchées


La châtaigne et sa bogue

Le poil court de la barbe

Abrasifs baisers

Sur nos larmes averses


Essorés


Évidée 


La coque du gland

La hampe souillant la fente

Accueillante nuit sombre

Sous ton regard qui s'achève 


Aiguisé


Évadée


La princesse du coquelicot

Les cheveux emmêlés à pleine main

Toute striée de jais

Sur la peau de l'élève


Échappée 


Éviscérée


Le brou de la noix

L'étrange tâche immonde

Entre la terre féconde et la mort

Sous le pouce et tes lèvres


Emmaillotée


Étrillée


La cabosse et sa fève

La couronne sur la tête

Le regard obsidien et le vide

Sondant les tréfonds de nos sèves


Éreintées


Étoilés

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Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton

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La chambre des rêves (communion d'un Ange ou d'un Fou)

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