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Petite pisseuse


Putain, mais quel connard ! Pitit con ! Pitit con ! P'tit con ! Quelle conne je fais ! Je suis là avec une envie de dingue. Et lui, il pionce tranquille !! Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve ! Grrrrrrr. Pourquoi est-ce que j'ai accepté ? Après tout, j'aurais pu dire non, tout simplement. C'est pas compliqué de dire non. Au lieu de ça, il lui suffit de me dire fait ci, fait ça et mon ventre se met à me commander. Je chaudifie au doigt et à l'oeil. C'est comme si je lui avais donné une télécommande avec connexion directe à mon petit coeur et mon joli cul. On. Off. On. Off. Bon, le off marche pas trop. Mais le ON !!!


Il y a quelques semaines, alors qu'il était dans sa chambre d'hôtel, peu après minuit, alors qu'il me semblait si loin, inapprochable, alors que j'avais été plus que suggestive lui tendant toutes les perches du monde, il n'en avait saisi aucune. Mon désir avait fini par s'éteindre. Je n'allais pas tarder à faire de même avec ma lampe de chevet pour finir par céder à la fatigue qui se faisait sentir. Le con ! C'est ce moment là qu'il a choisi pour me demander un truc incongru. Et je me suis mise à chaudifier dans l'instant même où mon cerveau tentait difficilement de comprendre où il voulait en venir. ON. Ça me contrariait, ça m'agaçait mais ça me faisait putain de diablement mouiller. 


"Je veux que tu ailles chercher dans ta cuisine une assiette à soupe et que tu la remplisses de lait".


C'était bien ce qu'il avait écrit. C'est une phrase que j'ai notée dans mon petit calepin des instants bien. Je la relis parfois quand j'ai envie et que j'ai envie de me sentir toute de baise et de braise. Elle me fait encore mouiller cette phrase. C'est un ON permanent, comme un truc écrit au marqueur indélébile tout au fond de ma libido foutraque. Reste que, putain, il faisait chier à me rendre chiennasse comme ça alors que le lendemain je me levais tôt et qu'il avait fait comme si de rien n'était pendant deux heures de textos acharnés. De toute façon, je n'avais pas d'assiette à soupe. Alors qu'il aille se la toucher dans les chiottes. Y croyait quoi ? Qu'il y avait marqué "buffet troisième âge" sur le fronton de ma cuisine ? Que j'avais un service à vaisselle hérité de ma bisaïeule avec soupière et tout le toutim ? Et en plus, la bête avait oublié que les laitages : très peu pour moi. Alors je l'envoyais se faire cuire un oeuf, lui disant que je n'avais ni assiette à soupe, ni lait et que de toute façon c'était l'heure du gentil dodo. Et puis, ça rimait à quoi, un 16 avril minuit de me demander ça ? Il croyait quand même pas que j'allais jouer à la dînette comme une gentille petite fille ?! Mais il avait répété sa phrase. ON.


"Va chercher dans ta cuisine une assiette à soupe, remplit-la du liquide de ton choix."


Putain, le salaud, il m'excitait grave ! Mais je m'y refusais. Sa réponse avait été assez sèche.


"Démerde-toi. Fais-le."


Il n'avait rien rajouté et moi non plus. J'avais envie. J'avais envie par tous mes pores. Cela m'agaçait prodigieusement et comme à chaque fois cela nourrissait encore plus mon envie de baise, d'être baisée, utilisée, d'être sa poupée, son pantin, sa putain comme je l'avais été dès notre première rencontre. Étrange mécanique de la contrariété que la mienne. Tout était prêt, j'avais trouvé un plat incurvé, j'avais fait couler de l'eau. L'assiette était disposée sur ma petite table de salon. J'attendais avec désir le cours de potion du professeur Rogue. Dix minutes plus tard, histoire de le faire marner un peu quand même, je lui écrivais que j'avais fait ce qu'il m'avait dit de faire mais qu'il me fatiguait grave. Évidemment, j'étais comme un tison rouge dans une cheminée qui tirait plein pot. ON.


"Pose l'assiette par terre. Mets-toi nue, accroupis-toi dans l'assiette de sorte que ton sexe vienne tremper dans l'assiette et relève-toi. Évidemment, je veux voir. Alors tu te filmeras".


Son SMS n'avait pas mis deux secondes à arriver après l'envoi du mien. Le salaud, sur de son coup, avait donc écrit sa phrase avant même d'avoir ma réponse. La télécommande sous la main. Il attendait sur de son méfait. Et ça m'énervait d'être aussi faible. Et ça me faisait mouiller toujours plus. Et j'aurais bien ouvert ma porte d'entrée pour que tous les vicieux et les vicieuses du quartier vienne me besogner jusqu'au petit matin. Sainte Marguerite Lotti Rita de Cascia, mère de toutes les causes perdues, priez pour moi. Je m'étais exécutée. Évidemment. Honteuse. Branleuse. Juteuse. Il s'est branlé cette nuit-là. Il s'est filmé en train de se filmer et il m'a fait ce petit cadeau avant de me souhaiter une bonne nuit. Et je me suis branlé chacune des heures qui m'a séparé de mon réveil.


Aujourd'hui, dans le train qui me menait vers lui, j'ai relu cette phrase.


"Je veux que tu ailles chercher dans ta cuisine une assiette à soupe et que tu la remplisses de lait".


Je suis très excitée. C'est un euphémisme. Je déverse encore et encore des pelletées de charbon dans la gueule béante du monstre. Cette fois, il m'a demandé de boire beaucoup. 5h de train pour moi. 8h pour lui. Boire beaucoup, ne pas aller pisser. Même pas au saut du lit ce matin quand mon réveil de 6h15 a sonné. J'avais dit non. Il avait dit si. Il m'avait dit qu'il ferait la même chose pour me prouver que c'était pas si compliqué d'être une sale petite pisseuse vicieuse. J'avais cédé. Naturellement. Ce mec n'a pas une gueule d'ange, ce mec EST un ange, et un putain de vicieux derrière ses airs tout doux. Il m'a traitée de petite joueuse parce qu'à 11h ce matin je n'avais bu que la moitié de mon thermos de thé alors que lui devait déjà en être à 33 cl de thé, 25 cl de jus de fruit, 5cl de café et 50 cl d'eau sans pipi depuis la veille au soir.


Hier, pour céder à ses désirs et me repaître de ma petite mécanique, j'ai couru les magasins pour m'acheter un legging gris chiné. Je lui en ai montré plusieurs, de magasin en magasin par textos interposés et il en a refusé sept avant de mettre fin à mon calvaire. Je fulminais. Mais je courais. Je fulminais. Mais je bavais. Monsieur veut pas ci, Monsieur veut pas ça, Monsieur veut comme ci, Monsieur le salaud veut comme ça. Monsieur veut que je déverse le contenu de ma vessie dans mon legging gris que je n'ai pas tandis qu'il me regardera debout bien mal à l'aise et merdeuse en train de faire pipi ! Grrrrr, grrrrrrrrr et GREUH !! ON. ON. Et ON ! Ça en devient dangereux cette télécommande qui reste bloquée en mode allumage. Je brûle et j'ai pas de sapeur pompier volontaire sous la main.


Ce matin, j'ai enfilé mon legging et je me suis sentie honteuse et bien. Je ne porte jamais ce genre de fringue d'habitude. Alors j'ai été surprise de m'y sentir bien, enveloppée et puis j'ai aimé regarder mon cul ainsi moulé dans la glace. L'envie ne m'a pas quitté depuis des jours. Mais si je me suis branlée beaucoup ces derniers jours, six fois en trois heures hier, aujourd'hui je me suis retenue de toute branlette. Il ne me l'a pas interdit, mais j'ai eu peur de me mettre à pisser si je le faisais. Dans le train, tout à l'heure, les gens ont dû me trouver bizarre. Je matais avec envie tous ceux qui allaient dans la cabine des toilettes. Vingt deux personnes en tout durant mon trajet. Nos trains sont arrivés tout à l'heure en même temps en gare. Je crois qu'il avait bien plus envie que moi. J'ai plutôt bien supporté les 10/15 mn de marche qui nous ont séparé de notre hébergement. Lui, apparemment, moins. Alors je me suis moqué copieusement. Ça l'a fait rire. Moi aussi. Par contre, une fois dans l'immeuble, les trois étages à franchir sans ascenseur on été un sacré calvaire. Ça l'a fait rire. Moi, nettement moins. J'étais devant lui. Il posait sa main sur mon cul, je montais d'une marche, sa main s'éloignait, j'avais envie de pisser. Il me rattrapait, posait sa main entre mes cuisses, je montais d'une marche, sa main s'éloignait, je me retenais de pisser. Il me rattrapait, glissait sa main entre mes cuisses, jusqu'à toucher mon sexe au travers du legging, je m'arrêtais, je finissais par monter d'une marche, sa main s'éloignait, putain qu'est ce que j'avais envie !


Arrivés dans l'appartement, il m'a embrassé avec une telle douceur, une telle sensualité, nous nous sommes mangés la langue, la bouche, les lèvres, le visage, le cou, nos lobes, nos oreilles, nos langues, jouant de nos mains, de la salive sur nos lèvres, de nos langues enchevêtrées emmêlées, tant et si bien que nos envies étaient subitement toutes à ce baiser. Et cela a duré, duré, duré. Ni l'un ni l'autre n'avons fait quoi que ce soit qui puisse nous détourner de ce baiser. Je me sentais redevenue adolescente au temps des baisers qui ne se finissent jamais, mais cette fois avec le vécu qui te permet de l'apprécier avec une exquise précision et une lubrique finesse. J'ai oublié mon envie de pisser. Pas lui. Il a fini par me laisser en plan, pantelante, haletante. Il a fini par me laisser seule debout dans le hall de l'appartement, mon sac de voyage à mes pieds pour s'échapper aux toilettes. Petite joueuse qu'il disait ! Quand il est revenu, c'est moi qui l'ai traité, bravache, de petit joueur et de pisseuse. Il me regardait, amusé. Puis il m'a fait son regard noir. Et ça m'a énervé et - était-ce encore possible ? - ça m'a excité encore un peu plus, beaucoup plus, beaucoup beaucoup plus. Il n'a plus rien dit. Il ne faisait que me regarder. Planter son regard dans mes yeux. Planter son regard entre mes cuisses habillées. Il s'est assis sur le tabouret de bar qui était à proximité et m'a juste dit :


"Pisse"


J'en ai été incapable. J'avais envie. Je voulais à tout prix pisser. Mais pas comme ça. Pas devant quelqu'un. Pas devant lui. Alors je disais non, je ne peux pas. Il me disait si tu peux. Moi je disais non. Parfois, juste de la tête. Parfois, je grommelais. Parfois, je me perdais dans mon verbiage. Je me suis sentie perdue, emportée quelque part, là et pas là, à désirer plus que tout à la fois pisser et ne pas pisser, désirer plus que tout qu'il revienne m'embrasser, m'embraser, me brasser les tripes et me fourrer sa langue où bon lui semblerait. ON.


Il a fini par me dire qu'il était claqué, debout depuis 4h ce matin et qu'il avait besoin de dormir. OFF.


Tandis que je protestais et le traitais de p'tit con, il m'a simplement donné la main, m'a emmené dans le salon tout proche, m'a disposée devant la télévision et s'est allongé sur le canapé en m'intimant l'ordre de ne pas bouger, de ne pas faire de bruit et de ne pas pisser pendant son sommeil. ON.


Je le hais. Je le désire. Je le hais. Je le désire. Je le hais. Je le désire. J'ai envie de pisser. N'y pense pas. Je veux pisser. Pas même en rêve. Je veux PISSER ! Même pas en rêve !! Putain que je le désire.

Il ronfle ?! J'y crois pas, il ronfle ! Le salaud ! Le connard ! Le cornard ! Le putain de petit con ! Il dort et il ronfle !!? Je vais y aller. Ok, je vais aller aux toilettes. Ok, le parquet fait du bruit. Mais je m'en fiche. Il faut que j'y aille. Il faut que j'y aille. Il faut que j'y aille. Mais non, je peux pas. J'peux pas, j'peux pas. Si je fais ça, peut-être qu'il va partir, qu'il sera déçu, qu'il sera énervé contre moi. Je veux. Je veux pas. Tant pis, j'y vais. A pas d'indienne, je bouge doucement, la vessie prête à exploser, je dépasse péniblement la table du salon, le parquet craque, je suis juste devant le canapé, le parquet craque, je le contourne, je l'ai presque dépassé, quand j'entends...


"Tttt tttt tttt, tu fais quoi là ?"


Je me fige aussi sec. Le coeur battant. La peur au ventre de me faire gronder. Le ventre plein de flotte, ravagé par le désir de baise, la vibration de la possession et l'envie monstrueuse de pisser. Il se lève. S'approche de moi, me serre dans ses bras. Pose sa main sur mon pubis et se met à chuchoter à mon oreille une fontaine de mots qui jaillissent qui me semblent beaux et vicieux, ça coule en moi et entre les cuisses, et lui m'embrasse, se recule, se détache et me regarde. Je vois son sexe dur sous le jean. Le tissu de coton gris devient sombre, la tâche s'étend sur moi, se répand sur mes cuisses, forme une traînée jusqu'à mes chevilles, j'ai honte et c'est bon. J'ai honte et lui me sourit tendrement. 


"Stop. Arrête-toi."


Je m'exécute avec difficulté, mais j'y parviens tout de même. Il me prend la main et me tire vers le hall, le mouvement m'aide à suspendre le flot. Il m'emmène dans la salle d'eau. Me déshabille, ôte mon chemisier, défait mon soutien gorge, se met nu lui aussi, pénètre dans la douche avec moi, baisse mon legging, se relève, sort sa queue et se met à pisser sur mon pubis, et je fais de même tandis qu'il me caresse et me branle, et ça coule, ça coule, ça coule, c'est chaud et doux et bon et chaud et doux. Ça sent. Ça sent l'envie de baise. Il m'embrasse, fourre sa langue dans ma bouche, me visite et me fait fondre, son sexe nu joue avec mes lèvres, je le veux en moi, nu, sans protection, je veux qu'il m'aime parce qu'à cet instant-là de notre emportement, je l'aime au plus profond de mes tripes et que je sais qu'il en est de même pour lui, il lutte, lutte pour ne pas me pénétrer, il joue sur la bordure, m'embrasse, j'en oublie presque que je viens de me pisser dessus, qu'il m'a lui aussi pissé dessus, que je lui ai pissé dessus, la pensée me vient et je trouve ça beau, tellement doux, que je veux fondre là tout de suite et ne plus jamais me réveiller, tout à l'heure j'en aurai honte, mais là pas le moins du monde. Il soupire. Il me parle alors qu'il me baise. Il me parle et il me dit qu'il me braise, qu'il me fraise, qu'il me taise, qu'il me baise, qu'il m'aise, qu'il m'aime, là, maintenant, et je dis oui, oui à tout ce qu'il murmure en moi, et enfin, il jouit, en un cri aigu qui se transforme en un feulement roque puis en un rire joyeux et empli de bonheur. Nous venons de disparaitre quelque part au milieu de nos pisses, je m'abandonne et nous ne sommes plus qu'ondes avant que nos yeux ne captent à nouveau la réalité et que nous ne venions cueillir nos jolis sourires d'aise, un peu fous, un peu flous, à peine honteux et si joliment surpris par cet instant suspendu, volé au temps.


"P'tit con", que je lui dis.

Et il sourit.

ON.

"Petite pisseuse", qu'il me répond.

Et je souris.

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