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Vue sur la lande

Posté au pied de l'escalier, d'un geste tendre et serein, je vous invite à prendre les devants en vous tendant la main. Je vous suis et devine sous votre robe votre dos musclé, votre nuque offerte et votre cul ferme et roulant sous mes yeux. Nous entrons dans la seule pièce qui s'offre à nous. Dehors la nature semble en suspend. De cette chambre une vaste baie vitrée s'ouvre sur l'Aubrac comme un rectangle posé à mi hauteur, un tableau vivant et immense dans une grande pièce intime. Battu par les vents, le paysage alterne entre lande verte, ruisseaux anarchiques, horizons camaïeux, gris et bleus. L'herbe s'époumone des vents frais qui caressent en cette fin de printemps le plateau des grands espaces. L'impression de fraicheur tranche avec la chaleur tendre de la maison chauffée par la belle cheminée. Dans la pièce une baignoire ovoïde de granit blanc teintée de gris léger trône dans la grande chambre totalement ouverte sur le paysage. Je me cale contre vous, vous dominant d'une presque tête. Mes bras vous enlacent et vous respirent. Votre visage cherche mes lèvres et votre petite langue serpente jusqu'à la mienne, gourmande et vivace. La distance s'efface progressivement. Enfin seuls nous pouvons nous rendre libres de ces barrières invisibles qui bien malgré nous s'étaient instaurées tout à l'heure lorsque nous nous sommes rejoints dans ce restaurant tant recherché. Vous me faites reculer jusqu'à m'assoir sur le bord du lit et, à mes pieds, vous vous penchez sur mes chaussures de cuir noir en me regardant d'un air décidé et diablotin. Votre regard est noir. Vous ne dites rien. Tous les outrages nous sont permis. Je suis un peu gêné car je me mets à vous imaginer léchant ce cuir noir, je sais que vous en seriez capable, par désir, provocation ou don symbolique. Mais je ne veux pas cela. Dehors le vent redouble, nous l'entendons par saccade. Vous ne faites de rien de ce que mon esprit venait esquisser et cette gêne s'envole aussitôt lorsque chacune de mes chaussure me sera ôtée par vos mains délicates et tactiles. Viennent les chaussettes et enfin votre bouche suçant mes orteils sans perdre rien de mon visage bien heureux qui s'offre maintenant sans fard. Vous me provoquez d'un air de défi. Aucun mot. Tout est dit. Vous mènerez comme je mène. Nous irons où nos désirs luxuriants nous mèneront. Je me laisse faire. J'apprécie ce que vous m'offrez. Non pas parce que vous êtes à mes pieds. Je le suis après tout tout autant que vous et mon cul me rappelle qu'il vous espère depuis longtemps. Non, j'apprécie car vous êtes suave, vous êtes sexe, vous êtes douceur et démence, contemplation et excitation, vous êtes pute, catin, bien aimée et distinguée, intelligente, lumineuse, câline, douce et encore plus sombre encore. Orageuse et voluptueuse. Nous pouvons être tous ceux que nous sommes. Je finis par mettre fin aux délices que vous prodiguiez à mes pieds, la queue bandante cachée sous le tissu de mon jean, votre langue traine sur le rebord de vos lèvres qui demandent l'outrage.

Vous restez dans un premier temps assise sur le sol rêche de fines nattes tressées tandis que je me dirige vers la baignoire pour faire couler un bain chaud. J'y glisse quelques larges coulée de bain moussant. Goutte une fois de plus la température pour trouver celle qui saura dans quelques minutes parfaitement vous envelopper durant l'heure qui débute à l'instant. Je finis par me retourner. Vous êtes debout, toujours vêtue, face à la baie de nature. Le cul en arrière et le buste penché vers l'avant tandis que vos mains sont posées de part et d'autres du long rebord qui parcours la pièce en longueur et marque le début de la baie vitrée. Joueuse provocatrice, un brin narquoise. J'ai envie de vous fesser le cul, mais je n'en ferai rien, du moins pour l'instant. Je viens poser mes mains sur vos hanches. M'agenouille cette  fois à vos pieds pour ôter vos petits escarpins, remonter papillonner sous le tissu de votre jupe libre et crocheter vos bas noirs. Vos jambes s'écartent. Ma joue contre votre cul, je suis à votre écoute. Mes mains roulent un à un vos bas sur vos chevilles. Je me place face à vous pour soulever vos pieds et enlever délicatement le nylon qui caresse votre peau. Mes mains s'attardent sur vos pieds, elles soulève l'un d'entre eux pour le poser sur ma queue et vous offrir un léger massage qui part du plat et remonte jusqu'à vos mollets. Vous êtes maintenant nue sous le tissu de votre robe estivale. Je laisse place à votre autre jambe et vous voilà à imprimer un mouvement de pression sur mon sexe tandis que cette fois ma main s'épanche sans transition dans votre con satiné. Une humidité chaude vient nous entourer tandis que la baignoire se remplit à grand flot. Je me relève, vous embrasse en vous suçant la langue et vous demande de ne pas bouger.

"Profitez du paysage, s'il vous plait".

J'arrête l'eau. Le bain est vaste, il saura vous engloutir complètement. Je traverse la pièce pour prendre divers objets qui j'espère vous plairont. Un gel lubrifiant assez épais. Un large gant. Une huile lavante au parfum d'argan. Un plug métallique argenté de belle taille. Une paire de ciseaux de couture. Une crème apaisante pour le corps. Et le vent qui souffle en rafale pour finir par nous emporter.

Je reviens vers vous. Passe une main sur le tissu de votre robe, de votre ventre à vos seins, pour finir sur votre gorge en un baiser mordant d'une autre main entre vos cuisses. Nos respirations se mêlent. Je veux voir votre cul et vous le demande. Vous paraissez à votre tour gênée. Surpris, je vous réponds goguenard que vous n'allez pas réussir à me le cacher très longtemps. Vous acquiescez presque timide. Je remonte le bas de votre robe et dénude votre cul.

"Installez-vous. Cambrez votre cul. Regardez le paysage et laissez vous envahir".

Une fois bien disposée, je retrousse le tissu de votre robe. Vue imprenable. Je me recule, sensation d'assister au dévoilement d'une œuvre d'art éphémère. Votre peau est bronzée, votre cul est démentiellement désirable. Je me retiens une fois de plus de le faire rougir. L'image de votre joue calée contre la vitre, votre regard perdu en vous devant l'immensité de la vue, vos lèvres entrouvertes formant un petit nuage éphémère à chaque expiration et souffle provoqué par mes mains claquant votre cul... Plus tard, plus tard... Je prends le flacon de lubrifiant et me mets à fourrer votre cul de mes doigts dans une facilité déconcertante tant il me semble vous ne devriez pas avoir l'habitude d'être prise de la sorte. D'un doigt puis de plusieurs j'arpente votre chair invisible et vous travaille en douceur mais sans concession. J'aime votre respiration. De temps en temps votre corps tressaille un peu plus et vous prononcez un joli "putain" en mordant vos lèvres tant le plaisir vous envahit. Mes doigts se retirent pour laisser place à la pointe du plug, je constate un nouveau frisson irradier l'intérieur de vos fesses et vos muscles se tendre avec un peu d'appréhension. Je poursuis ma pression et lentement je vois la surface de l'objet enfoncer d'abord votre cul, cela dure longtemps pour enfin le voir cette fois absorbé, comme accueilli, enveloppé par le pourtour élastique de votre parfait petit anus. Toujours très lentement, je poursuis ma route et subitement le voilà avalé et d'un râle grave vous l'accueillez en vous. J'imprime à l'extrémité de l'objet métallique un mouvement circulaire de droite et de gauche pour vous attendrir encore un peu plus, puis je le tire en posant ma main gauche sur le bas de vos reins. Je le tire jusqu'à ce qu'il sorte complètement, lèche votre cul palpitant et recommence ma jolie besogne à vous travailler ainsi. Le plug rentre cette fois un peu plus facilement et je ne vois plus l'objet enfoncer votre séant, mais bien votre anus avaler plus ouvertement le petit jeu que je vous offre. Je recommence encore une ou deux fois avant de m'aviser de vous mettre au bain. J'ai veillé tout à l'heure à ce que l'eau soit plus chaude que de besoin pour qu'elle puisse être à bonne température à cet instant même, il ne faudrait pas que je m'attarde trop. Je vous demande d'enlever votre robe et vous voilà seulement vêtue d'un soutien gorge tandis que je vous regarde dos à la fenêtre. Vous vous êtes vêtue sans surprise d'un soutien gorge brassière façon joggeuse, ceux que vous affectionnez tant pour leur confort, leur douceur et la chaleur qu'il vous procure à vous étreindre comme une seconde peau. Je prends la paire de ciseau de couture et m'avance vers vous. Je pose le bord des lames dans votre dos, juste au dessus de la brassière et remonte jusqu'à votre nuque. J'aime la musique des deux lames lorsqu'elles s'ouvrent et se ferment, c'est ce son que je fais glisser à votre oreille. J'en profite pour couper une ou deux mèches, que je répands comme des petites chatouilles sur vos épaules. Je fais le tour de vous comme si j'étais coiffeur, ou peut-être bien couturier. Je vous contemple, si forte dans votre désir, vous me souriez, vous aimez chacune des attentions que j'ai pour vous. Je me colle contre votre ventre, l'une de mes cuisses calée entre vos jambes, je pointe la paire de ciseaux et son métal froid entre votre peau et la jonction de tissu qui tient fermement vos deux seins. Sans perdre rien de votre regard je coupe d'un mouvement sec de ma main et fini par embrasser la pointe  de vos seins avec gourmandise. A nouveau votre souffle reprends sa petite chanson de gémissement et votre bassin vient se frotter contre ma cuisses. Vous venez de laisser quelques traces de votre mouille sur mon jean. Il fait une chaleur terrible.

Je vous donne la main et vous invite à vous glisser dans l'eau toujours chaude qui vous accueille et vous enveloppe. Je me saisis du gant et utilise la mousse qui vous cache pour la diluer sur votre corps athlétique. Nous sommes bien. Je vais prendre soin de vous. J'abandonne rapidement le gant pour mieux épouser votre corps de mes mains agiles en lavant chaque parcelle de votre corps dans une  infinie tendresse tandis que dehors le vent s'est calmé et la lumière du soleil faiblit doucement. Je prends mon temps avant d'enlever la bonde pour que vous reveniez peu à peu à la pesanteur de l'air chaud. J'enduis mes mains d'une huile lavante et je commence par votre front, vos joues, votre nuque, vos épaules et chaque once de peau qui dévoilée par la ligne d'eau s'offre à mon regard, jusqu'à m'attarder sur la partie basse de votre corps et tout particulièrement votre chatte qui outre l'eau s'échappant me laisse passer que vous bavez littéralement tant la différence de texture est abondante et contraste avec celle de l'eau légère et immatérielle. Il est temps de vous faire sortir de la baignoire avant que vous ne finissiez par prendre froid. Je vous accueille comme une petite poupée en vous enveloppant dans une serviette épaisse, moelleuse et chaude. J'éponge plus que je ne frotte, je ne veux pas brusquer votre peau, je ne veux être pour elle que douceur et envahissement de chaleur. Je m'agenouille à vos pieds et viens finir de vous nettoyer entre vos cuisses, je m'amuse à vous lécher et à vous renifler comme le ferai un chien en chaleur, bien encouragé par votre respiration et la chanson de vos gémissement, tout particulièrement lorsque ma langue vient suivre le pourtour de votre peau située au contact du plug. Une fois conduite au bord de l'extase, je cesse mon petit jeu pour regarder votre visage et vos lèvres entrouvertes, les ombres qui s'en échappent dans cette lumière clair obscur de la fin du jour. J'approche de vous un petit tabouret et vous invite à vous y assoir. Je sèche vos cheveux noirs et courts avec le souffle chaud et bruyant du un sèche cheveux pour finir par faire de même avec votre sexe. Vint enfin le moment d’apposer cette crème hydratante que j'ai choisi pour son parfum tendre comme l'air après la mousson. Là encore je m'attarde à attendrir votre peau, je vous vois fermer les yeux tant vous vous sentez relaxée et parfaitement détendue ainsi soignée comme une poupée précieuse et rare. Je masse longuement pour que votre corps soit hydraté en profondeur pour que mon toucher s'imprime en vous sous la peau, pour que vous deveniez matière tendre et malléable, à ma main. Sur le meuble qui vous fait face trône, érectile, un tube de rouge à lèvre ainsi qu'un flacon de parfum, je suis certain que lorsque vous vous êtes assise sur le tabouret vous l'avez vu. Vous a t il interpellé ? Vous devez l'avoir totalement oublié après cette longue séance de massage ou mes mains ont déroulé tout leur savoir faire.

"Fermez les yeux".

Je me saisis du tube de rouge à lèvre, rouge éclatant, chanel, tout comme le parfum. Une petite fortune en soi. Je déroule le tube pour m'approcher de vos lèvres, en dépose sur la lèvre du bas, délicatement, ma main tremble légèrement mais reste précise dans son geste. Vous ne faites aucun geste, pas même de surprise, ces longs préparatifs ont du vous rendre parfaitement offerte à tous mes vices et délices. Je vous demande de décorer le restant de votre bouche avec, d'ouvrir les yeux et de regarder maintenant comme votre sexe glabre sait être tout aussi distingué que vos jolies lèvres. Je dessine vos lèvres charnelles comme une seconde bouche distinguée, gourmande et vorace. Il ne me reste plus qu'à vous parfumer et vous voilà prête, totalement offerte.

"Ah, j'oubliais, relevez-vous. Voilà. Penchez-vous."

J'ôte le plug sans trop de ménagement. Vous sursautez après cette longue douceur, mon dernier geste n'a pas été ménagé. Un peu d'eau tiède s'écoule de votre cul.
J'ouvre la porte du petit meuble, en sors un collier de cuir. Large. Avec un anneau en son centre. Ainsi qu'une laisse en métal argenté.

"Vous voulez bien ?"
Vous me souriez. Parfaitement prête à vous offrir aux fruits de mon imaginaire débridé.

"Oh que oui !" Me lancez vous d'un air joyeux et plein d'envie.

J'installe cela et après un dernier baiser, je finis par glisser à votre oreille.

"Maintenant que je vous ai apprêtée comme une reine, vous voilà prête à subir tous les outrages. J'espère que vous avez faim. Je me suis permis d'inviter au festin une dizaine d'hommes, ils vous attendent en bas depuis quelque temps. Je pense qu'il vont être comblés."

"Moi aussi"

La laisse se tend.

Commentaires

  1. Vous savez attendrir votre proie avant de la dévorer sur l'autel de vos plaisirs Dr Lecter ;)

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    1. Euh... Vous ne voudriez pas me prêter un personnage moins effroyable ?

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  2. Ah l'Aubrac ! un lieu qui effectivement inspire bien des choses...
    on le croit sauvage et désert et pourtant, il peut s'y passer des aventures !
    Ca m'a amusée d'imaginer ces hommes sur les routes sinueuses et désertes, roulant vers cette soirée singulière.

    Une grande baie vitrée ? une maison contemporaine donc... j'aimerais bien savoir où, je connais quelques endroits mais shhh on n'a pas besoin de dévoiler tout.

    quel plaisir de vous lire à nouveau
    B

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    1. Quel plaisir de vous lire à nouveau !
      Oui, tout pareil.

      Les chemins de St Jacques offrent de jolis paysages. En privé la bonne adresse ?

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  3. Je vois que tu écris toujours aussi bien ;)
    Des baisers
    Léa

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    1. J'avoue être un peu gêné... Non pas pour le compliment (merci beaucoup), mais par le pseudonyme...
      Oui, je vieillis, et ma mémoire me fait défaut. Je connais bien une Léa, bretonne de son état, mais une Léa black kitty... Faut dire que la petite Léa à souvent changé de pseudo.
      Enfin, you're welcome.

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    2. Oui j'ai encore muté ^^ mais je suis bien cette Léa bretonne... :)
      (au pire j'ai des preuves! lol)

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    3. Des preuves ! Des preuves ! Des preuves !
      ^^

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