Votre souffle vos abandons je vois la chaleur lapée de la peau la fente mouillée humide pleine gonflée en bordures je ressens la tension l'abandon l'attention au coeur battre les lèvres j'ouvre les mots caresses les images venir en désordre je projette le cinéma du désir déchirer les pantomines défricher les ombres les poupées déshabillées je me dresse en chien siffle et ramène les grands les gros leurs sexes je presse les glands rouges carmins carnassiers et grenats leurs langues pendantes lapent lèchent bouffent dévorent les monstres fendent l'âme j'écoule le sang dans le noir et les recoins envahis le corps la dorure à l'ombre parer porter enlever le soulèvement jusqu'aux cris haut par delà les pics dans les profondeurs aux abysses je cède.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
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