Vous exigez ? vous vous faites impérative et maître chanteur? vous ne fuirez pas car nos mots rebondissent vers de possibles renaissances, des jouissances rouges, carmins, noires, sombres mais lumineuses, profondes et troublantes. Trouble du corps troublant l'être, trouvant la chaleur qu'il lui faut pour prolonger des rêves d'invasion, invasives pensées, lacérant le corps de brulures endiablées, diable des lunes rousses enchâssant son trident dans les chairs agacées. Rêvez ma chère, fermez les yeux, c'est bien mon souffle que vous ressentez sur votre nuque dénudée, c'est bien mon essence qui vous enveloppe d'hypnose. Vous souhaitiez être envahie, je rappelle les troupes pour livrer bataille, faire fie de l'insoumission et planter sur ce champ les graines du renouveau, déposant les armes de la convenance, saisissant celles insoumises, rebelles, invasives, entêtantes et enivrantes. Après la bataille vous serez saoule, saoule de mes rêves instillés, saoule de vos nuits enfiévrées, ruisselante de toutes sources.
Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton
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