Accéder au contenu principal

Plateforme

J'étais tout fier de ma phrase, n'ayant jamais lu l'auteur du dernier prix goncourt, en voyant cette photo, je m'étais dit qu'il fallait vraiment que je lise Houellebecq ailleurs qu'en titre entre ses cuisses.

Je suis passé aux actes ce matin, il est entre mes mains.

Photo empruntée chez Duel au soleil

Commentaires

  1. Je l'ai lu l'an dernier, je suis impatiente de savoir ce que vous en pensez...
    Je joins à ma propre lecture des souvenirs très personnels, et comme pour chaque livre, je ne peux m'empêcher, une fois l'avoir lu, d'annoter sur la page de garde une date et quelques mots clef pour me souvenir de l'instant...c'est aussi pour cela que j'aime posséder le livre que je lis, car le livre prêté ne permet pas cette trace. Suis-je compliquée? ;-)

    RépondreSupprimer
  2. J'aime noter sur un calepin les passages qui m'ont plu. Ainsi même si je n'ai pas le livre, j'en garde des traces, des mots; ceux qui m'ont touché.
    Houellebecq, je ne l'ai pas lu non plus mais je me laisserai bien tenter.

    RépondreSupprimer
  3. Cassandre : Comme je découvre Houellebecq, disons que je vais le lire avec le regard de la découverte et de la curiosité, la curiosité de tâcher de comprendre pourquoi cet auteur peut être tant adulé que détesté. Pour l'instant, je me suis dit qu'il n'était pas aimé car le personnage central était tout simplement mis sous un éclairage défavorable. Il juge, il prend les autres pour des merdes et des cons, et considère qu'il ne vaut pas mieux, dans ce cas pourquoi faire ce que l'on attend de nous. En somme, une visions de l'humanité assez terne. Mais je n'ai pas encore atteint la centième page, alors je vous redirai cela plus tard. Ceci dit, pour l'instant j'aime bien ce décalage, ça fait mauvais garçon, et en ce moment le trip bad boys me plait assez, je l'avoue. Vous, compliquée ? non.

    Nosicaa : Je trouve très poétique le petit rituel que vous partagez à peu de chose près avec Cassandre, oui très poétique. Moi si je n'écris pas j'oublie vite. Je peux lire un livre et attendre un an pour le relire, j'aurais déjà tout oublié et je serai donc en mesure de l'apprécier encore davantage. Alors, finalement ne rien noter de mes lectures, ça peut avoir du bon.

    RépondreSupprimer
  4. Houellebecq n'a plus rien de subversif aujourd'hui... il a même obtenu le goncourt (c'est dire...). Extention du domaine de la lutte est un petit bijou, dans les suivants il s'est contenté de surfer sur la vague du sale type médiocre. Ce n'est qu'une opinion pami d'autres, elle vaut ce qu'elle vaut :-)

    RépondreSupprimer
  5. C'est vrai qu'on a envie de s'en saisir de ce livre ;)
    Bises

    RépondreSupprimer
  6. @ Aphrodite : le sale type médiocre, voilà c'est exactement cela. Ceci étant, les auteurs à renouveler de fond en comble sont assez rares, peut on lui jeter la pierre ? Prenez Ellroy que j'adore, on retrouve dans tous ces livres des trames et des axes absolument similaires, pourtant pour moi j'aime de plus en plus.

    @ Léana : ben voyons, tu serais pas intéressée plus par la dame que le livre par hasard ? hmmm ?

    RépondreSupprimer
  7. tres original comme façon de présenter un bouquin ! pour faire le buzz, c'est top ! Ca me donnerait presque envie de vous l'arracher des mains !
    hihi...
    kissous
    Amélie

    RépondreSupprimer
  8. Amélie, bienvenue à vous. Tous les présentoirs devraient s'inspirer de celui-ci, il faudrait néanmoins varier les sexes. Au passage, petite précision, c'est de ses cuisses qu'il faut l'arracher. :D

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

PornographieS

 Texte écrit pour le thème du mois de juillet 2024 "Pornographie" du groupe fetlife "Passion Écrire" ---------------- # Porno \pɔʁ.no\ Adjectif. Relatif à, qui appartient à la pornographie ou à l'extrême violence. Caractère obscène d'une oeuvre d'art ou littéraire. Nom masculin. Film pornographique ou d'extrême violence. Représentation (sous forme d'écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l'intention délibérée de provoquer l'excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées Porno vice, porno star, sur le canapé les yeux ébahis. Je veux voir. Voir ce qui ne se voit pas. Toujours regarder, sans plus cesser. Des hommes, des femmes, des cris et des râles, simulés, amplifiés, réels, au-delà de l'écran, le néant, l'anéantissement de toute volonté. Le néant qui dévore sans fin, qui te mène en bordure de toi, qui t'empare et te désempare. Panti...

Un monde en soi

Chaque chose était vivante. Chaque chose était mémoire. Chaque objet était une part d'elle. Chaque objet était elle. Elle était ces objets. Ils étaient elle, sa propriété, son domaine, son monde à elle. Disposer des choses était une nécessité absolue de sa vie. Les faire siens c'était maîtriser un monde, un univers qui lui était propre, univers secret, inconnu, inabordable pour quiconque n'aurait pas été dans sa peau ou dans sa tête. Qui saurait déchiffrer le sens que prenait pour elle cette large tête sculptée qui trônait fièrement à proximité de son lit ? Travaillée dans un bois de noyer aux teintes ambrées, cette crinière sauvage prenait à ses yeux l'écho d'une chevelure de femme s'ouvrant partiellement sur le front équidé d'un animal aux naseaux puissants et au regard fier, un regard porteur de mythes aux chevauchées et aux combats fantastiques. Qui pouvait comprendre que l'anthracite et le gris de lave des tapis épais qui gisaient en rectangles séq...

Celui que j'ai chassé

 Photographe : Photaphil / Modèle et Graphisme : Narracoeur     Les heures tournent et je ne trouve plus le sommeil. Un gros papillon de nuit noir se heurte convulsivement à l’ampoule qui illumine faiblement la pièce d’une lumière fatiguée. J’entends les bruits de cette vieille demeure, comme on attend des fantômes dont on ne sait s’ils vous seront sympathiques ou inquiétants. Le journal de Clément est posé sur la table de chevet. Je n’ai pas osé l’ouvrir. Je crois que j’ai peur. J’ai l’impression que Clément veut me léguer un héritage que je ne suis pas prêt à accepter. J’ai eu beau tâcher d’orienter mes pensées vers d’autres sujets, il n’y a rien à faire, mon esprit revient toujours à son carnet. Je sens sa présence à côté de moi. La couverture est noire, d'un papier épais, à peine cartonné, râpant. Elle me transmet une sensation d'étrangeté.     Depuis combien de temps n'étais-je pas revenu à Saugues ? Il y a longtemps, j'ai fui ces maisons c...