Accéder au contenu principal

Vivre le présent

Mode déprime : Off
Mode actif : On

La vie n'est que ce que l'on en fait. Ma vie est ce que j'en fait. Pas de regrets, que des espérances. Pas de déception, vivre le présent sans regretter ni le passé, ni le futur. Vivre le présent, regarder devant, se souvenir sans amertume, se rappeler qu'il n'y a pas de non choix, qu'il n'y a que des choix qui sont ce qu'ils sont, ni bons, ni mauvais, ils sont seulement ce que l'on veut qu'ils soient.


Commentaires

  1. être acteur c'est beaucoup mieux de toute façon!
    :)
    go,go,go...

    RépondreSupprimer
  2. j'aime aussi... ça me convient bien ce mode de fonctionnement...

    bleuterre

    RépondreSupprimer
  3. Un accidenté de la route, un cancéreux, un enfant battu ou né handicapé, une femme violée...je suis certaine que c'était leur choix.

    Allez, continue de vivre sur ton petit nuage, dans ta petite fumée cérébrale personnelle ou dans tes hallucinogènes, ton alcool, ton sexe couvert de furoncles réels ou imaginaires.

    Je suis certaine que tu crèves de trouille à l'idée de voir ton corps dégénérer lentement mais sûrement, mourir aussi (ça, ça doit t'angoisser à mort), encore plus d'un infarctus ou de déshydratation, oublié par les infirmières sur ta chaise percée un jour d'été, en bon vieux grabataire au foie cirrhotique.

    Ahhh, elle est merveilleuse pour tous la vie, et vraiment faite de nos choix ou non choix.

    RépondreSupprimer
  4. gaïann

    je ne suis pas d'accord avec toi. On a tous des accidents de parcours et tout le monde ne les appréhende ou surmonte pas pareil. Même face à la mort , on ne réagit pas pareil... on en a tous peur. Je t'avouerais que moi , de moins en moins . Peut-être parce que je VIS sereinement. Par expérience professionnelle, ceux qui meurent seuls sont souvent ceux qui ont semé autour d'eux du trouble dans le mauvais sens du terme.

    Et non ce n'est pas parce qu'on est accidenté de la route, violée, handicapée ou je ne sais quoi , que le bonheur nous est interdit.Il est plus difficile d'accès ,c'est vrai mais quand il est là, il est d'autant plus intense.

    C'est dommage cette véhémence dans ton message.Tu sembles avoir très mal pour dire de telle chose.tu devrais peut-être nous dire ta peine ...quand on fait mal aux autres , c'est souvent pour se protéger soi.( oui je sais ,j'ai un diplôme en psychologie de comptoir :)))
    tu sais ,d'habitude, je ne rentre jamais dans le jeu des gens qui laissent de tels commentaires sur les blogs. Mais je ne trouve pas juste que tu les laisses là.vraiment pas juste.
    allez fais nous un sourire, tu verras , ce sera bien mieux ...
    :)

    je maintiens cette théorie du choix en tout cas. Dans ton attitude là, par exemple, tu te mets dans une telle situation que tu te fermes plein de possibilités...
    "être violent ce n'est pas avoir de l'énergie;c'est en manquer"...

    RépondreSupprimer
  5. C'est mon expérience professionnelle également qui me fait parler, chère Dita, et le sentiment d'impuissance qui va avec, lorsqu'on est confronté à ces "cas", qui laissent souvent le personnel médical indifférent; une manière de se protéger sans doute pour eux? Moi, je n'y arrive pas et je ne pense pas que ce soit une faiblesse que d'éprouver de la compassion.

    L'indifférence me met en colère, la manière dont on traite les vieux, les handicapés, les impotents...me met en colère. Et eux n'ont pas eu le choix, ils ont eu à subir.

    RépondreSupprimer
  6. @gaïann

    parfois aussi je peux être très en colère contre une certaine indifférence du milieu médical . mais on ne peut pas leur mettre tout sur le dos. C'est un peu comme les parents qui reprochent tout à l'éducation nationale. Chacun a sa part de responsabilité dans la société.
    J'ai quitté l'hôpital tellement j'étais fatiguée de me battre contre une certaine médecine.Donc tu vois ,je comprend bien ce que tu peux ressentir comme désarroi face à des gens qui sont laissés à l'abandon.
    Maintenant on fait quoi? on peut soit râler, se rendre malade de ne pas pouvoir sauver le monde entier, culpabiliser ,soit agir à notre petite échelle. J'ai une vision très naïve des choses mais jusqu'à maintenant ça marche.
    Je donne beaucoup et on me donne beaucoup. Parfois je suis déçue mais au lieu de perdre mon énergie à en vouloir à telle ou telle personne, je fais le deuil seule dans mon coin et je passe à autre chose. je me remets aussi en cause en me disant que je suis aussi peut-être fautive. ça m'est arrivé récemment donc j'ai bien en mémoire la douleur que j'ai pu ressentir...

    Je comprend ton dernier commentaire. sincèrement . ce que je ne comprend pas c'est quel rapport avec raphaël .
    D'ailleurs excuse moi raphaël de prendre un peu de place dans les commentaires. mais je trouve intéressant de creuser le débat. C'est finalement une discussion sur une ligne de vie à suivre.

    on respire et on sourit...et surtout on agit autour de nous. et faire un sourire et déjà un acte citoyen

    RépondreSupprimer
  7. J'ai quitté le monde médical, certes passionnant mais pas toujours épanouissant; la médecine recherche aujourd'hui le profit et cela me donne la nausée.

    J'ai toujours voulu faire de l'humanitaire mais la vie a fait que je n'ai pu réaliser ce "rêve" (certains y voient plutôt un cauchemar et ce n'est pas totalement faux en effet).

    J'ai, aujourd'hui, l'envie de faire un travail plus social que technique et vais tâcher d'y parvenir. L'envie de me battre pour ses gens qui dérangent la belle société moderne.

    Et désolée pour Raphaël, c'est juste que les mots dits ci-dessus me semblaient naïfs, pour le moment surtout.

    RépondreSupprimer
  8. Gaïann, je comprends votre colère aussi face à ces situations (désolée Raphaël de réagir ici...)...
    Je ne pense pas vivre sur mon nuage, je travaille en partie dans l'humanitaire, et je vous assure que je vois des situations qui des fois renvoient à plus d'inhumain qu'autre chose. Mais justement, j'estime avoir la chance de pouvoir choisir et agir, c'est sans doute un luxe.... et je vois des personnes qui, dans des situations extrêmes, arrivent encore à garder le cap, je ne sais pas comment j'aurais fait à leur place, mais ça me bluffe.
    Et Gaïann, j'espère que vous arriverez à réaliser ce rêve, même si humainement c'est des fois difficiles, je vous assure que c'est une belle leçon d'humanité....

    RépondreSupprimer
  9. De toute évidence, j'avais bien compris que mes phrases sans conséquences avaient raisonnées avec une expérience toute personnelle de Gaïaan. Ce que j'écris ici ne porte que sur ma propre expérience, en écho à un contexte, des états d'âmes particulier. Ce que j'écris ici n'aura jamais pour ambition d'être une pensée philosophique ou politique universelle, je ne m'appelle pas Bourdieu, Dérida ou autre, ça ce saurait sinon. Mes mots ne voulaient pas dire que les accidents, viols, séquelles (etc...) nous étaient imputables, juste que je ne pouvais me résigner sur telle ou telle déconvenue finalement relativement mineure.

    Vots mots envers moi, Gaïaan, étaient assez violents mais ne m'ont pas affecté outre mesure. Ils étaient juste la preuve d'une incompréhension entre la pensée que je me suis faite et que j'ai retranscrite ici, et votre interprétation de cette pensée.

    Pour le reste, je vous laisse débattre. Si vous souhaitez que je communique à l'une comme à l'autre vos adresses mail pour poursuivre le débat en apparté, n'hésitez pas. Remarquez que vous pouvez très bien le poursuivre ici, cela ne me dérange pas.

    Bonne soirée à vous deux et merci pour ton intervention Dita.

    RépondreSupprimer
  10. @ Bleuterre : vous n'avez pas à être désolée

    @ Petite fille gâtée : je sais, oui.

    Bonne soirée à vous deux

    RépondreSupprimer
  11. Je vous embrasse. :)

    pas grand chose à dire aujourd'hui sur les grabataires, les femmes violées, la mort, les non choix, tout ça tout ça... alors je vous embrasse avec douceur pendant que je visite votre nouveau lieu. Prenez soin de vous.

    Hep ? je l'ai trouvé beau cet élan de sincérité (de transparence ?) dans votre post deprim on.
    Bien que toute éphémère soit notre vérité quand elle n'a de valeur, être inconstant que nous sommes parfois, que dans l'instant à lequel l'on se réfère pour en parler.
    Neammoins, beau. Émouvant.

    RépondreSupprimer
  12. Je ne vous visais pas personnellement, Raphaël, je voulais vous ramener à la dure réalité de la vie, histoire de ne pas tomber de trop haut si un jour ce genre d'ennui devait vous arriver.

    L'humain n'est, hélas, pas fondamentalement bon, il n'est qu'un animal tentant de survivre à un monde qui le dépasse trop souvent.

    On a beau vouloir donner le meilleur de soi, on est souvent rattrapé par la réalité de cette société ne tournant que grâce au Dieu argent.

    Moins d'argent, moins d'effectifs, diminution de la qualité des soins, etc...et cela ne va pas aller en s'améliorant.

    Mais vous avez raison; on doit vivre et ce au jour le jour, en donnant le meilleur de soi, et cela demande parfois de s'arrêter le temps de trouver notre place, celle qui nous permette d'atteindre nos buts réels, selon nos capacités, et en retirer du bien-être pour soi et pour ceux qui nous entourent.

    On ne peut pas sauver le monde, encore moins lorsqu'on est en burn-out.

    RépondreSupprimer
  13. @ La Paresseuse continue à paresser longtemps avant de prendre le chemin de Morphée ! Le hasard à fait qu'avant de me coucher je finissais Plateformes de Houellebecq, et que je lisais donc la fin du livre consacré à l'éphémère. Si l'inconstance ne me plait guère, je constate en effet que je le suis parfois, mais ça n'est pas plus mal, cela signifie que je ne m'attriste jamais trop longtemps.

    @ Gaïann : J'ai relu votre commentaire initial, je garde la sensation que votre réaction me prenait pour cible dans ce qu'évoquait en vous mon texte. Si je comprends que l'on puisse réagir fortement à des choses qui ont trop d'échos en nous pour "laisser dire", je pense qu'il y a d'autres moyens de les dire que d'user d'un lexique violent comme vous l'avez fait, d'autres moyens que ceux que vous avez utilisé pour me faire redescendre sur terre (si tant est que je puisse en avoir besoin). A la réflexion, je ne crois pas que l'on puisse changer le monde d'une génération à l'autre, si cela doit être cela prend des siècles voire davantage, mais ça n'est pas une raison suffisante pour moi pour me résigner à la fatalité.

    RépondreSupprimer
  14. Gaiann, écrivez-moi, s'il vous plait.
    Important... (vous connaissez le chemin)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

La Malemort

Dans la clarté de la nuit des songes en nuées là la Malemort où je ne sais quoi sort s'étire et s'enchâsse s'enlace jusque sous ta gorge griffant mordant soufflant le chaud et le froid sur la peau fine écarlate prête à geindre en mille éclats de lunes en ta face putasse ta queue branlée tes bourses lourdes mises à mal pour le long voyage la malle poste et ta tête branlante riposte étouffe entre les cuisses la douceur de la peau le tendre abrasé par ta barbe impropre parsemée de l'odeur forte de son con tant de fois baisé sous le lit des pinèdes qui là te font suffoquer ahaner en grande goulée giboulée et bâillon de bave embrassées nage nage petit poisson poisseux visqueuse bite guerre de tranchée perdue avant que la messe ne soit dite car l'avant fut fessé pris engouffré pénétré fouetté mâle mené foutraqué fourré comme jamais quatorze queues putargues avalées pour te voir plus tard t'affaler offert lustré ta sueur suie blanche crasseuse épaisseur criante et ton

Un répit

 L'un contre l'autre, assis dans le salon. Lumières éteintes. Quelque chose comme trois heures passées minuit. Les lueurs de la vie. Les solitudes choisies, subies. Tes mains qui me massent, nous apaisent. Le dos se dénoue. La colonne s'abandonne. Je sens ton envie. La mienne naît ainsi de la tienne. Je ne dis rien. Je ne suis pas même certain de le vouloir. Pourtant je le veux. Mais je crains l'après. Est ce que cela effacera l'avant ? Est ce que cela effacera le dernier mois ? Ce serait plus simple, mais je ne veux pas que cela efface. L'amnésie et l'oubli pour ceux qui craignent. Je suis capable de cela. Mais je ne veux pas. Alors tu demandes. Je dis oui, j'ai envie. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si cela compliquera plus encore. Je dis cela, et je dis j'ai envie. Et tes mains continuent à glisser sur ma peau. Et tes seins, et ton ventre, et ton bassin, collés contre mon dos. Je bande. Depuis longtemps déjà. Depuis que

La chambre des rêves (communion d'un Ange ou d'un Fou)

  Bande son : Handel - Giulio Cesare in Egitto, HWV 17, Act II, scène XIII : Aria-largo "si pieta di me". Interprète : Sandrine Piau https://www.deezer.com/track/92369954 —-----------   Bilbao. Au coeur del Cerco Viejo, tout proche de la Plaza Nueva, non loin del Nervion, il y a une petite rue, des odeurs légères et trainantes de tortillas, de chipirones frios, des éclats de voix, ceux des enfants qui jouent, ceux des adultes qui s'apostrophent dans le brouhaha tout proche, des bruits de vaisselles, celles que les serveurs lavent à la va vite avant de les remplir de pintxos gourmands et généreux. Franchir le passage, c'est se noyer dans le coeur battant de la ville, dans la foule et la vie sociale, l'alcool et les rires, le plaisir de l'instant et les amitiés braillardes. Restons en bordure. Au numéro uno de cette petite kalea servant de desserte à la dizaine de bar à pintxos de la Plaza, avant le chao des hommes, il y a une porte dont seul les rêveurs ont l&#